Autorisons nous ce petit plagiat emprunté au triste Ralph Nader pour une info qui n'a rien de bien transcendant mais qui peut faire sourire ou terrifier, c'est selon. On savait plus ou moins que les ébats amoureux en voiture (mobile) conduisent généralement à quelques écarts qui peuvent éclabousser collatéralement sur les usagers de la route voisins.

L'homme retrouvé inconscient à l'intérieur de sa voiture encastrée dans un bus entrepris par l'arrière n'était pourtant pas accompagné d'une souple passagère. Non, son objet de désir, du genre plastique mou à base de silicone latex, était posé, là, sur son attribut masculin laissé libre à la vue de tous. Des pompiers, des policiers comme des passagers du bus.

On espère bien sûr que ce dernier ne fut pas scolaire, quoique que montrer les déviances étranges et leurs conséquences désastreuses sur l'honneur et l'amour propre de son instigateur ont un effet didactique et pédagogique certainement plus important que l'on ne peut imaginer.

Bref, notre slovaque de 42 ans, à moitié dénudé, avait manifestement quelques envies qui ne pouvaient attendre d'arriver à destination. A moins que l'on ait affaire ici à un fan de l'oeuvre de David Cronenberg...

En tout cas, ces petites excentricités l'ont conduit à ne pas voir un Stop et à embrasser le cul d'un bus avec violence, ce qui n'était que la moitié du fantasme recherché. Et puis ensuite c'est la honte de sa vie quant à son réveil devant tous les témoins affairés il a du expliquer sa position.

Les responsables de la police ont avoué n'avoir jamais vu ça de leur vie. C'est rassurant.

Par chance, l'homme n'a été relevé qu'avec des blessures à la tête. Et à l'amour propre.

source Reuters