Ils sont quatre à exploiter les autoroutes françaises : Vinci, Eiffage, l'australien Macquarie et l'espagnol Abertis. Dès aujourd'hui, ils vont envoyer leurs soldats ASF, Cofiroute, Escota, APRR, Area, Sanef et SAPN devant le Conseil d'Etat pour engager une procédure pour excès de pouvoir contre l'arrêté honni gelant les tarifs aux péages des autoroutes. Puis, d'autres procédures, judiciaires celles-là, devraient suivre. Une offensive qui se doublera d'un pilonnage épistolaire puisque un courrier paraphé par les quatre acteurs principaux précités est en cours d'acheminement vers le Premier ministre Manuel Valls. Ceci pour reprendre le dossier là où il a commencé : le rapport de l'Autorité de la concurrence.
Vinci, Eiffage, Macquarie et Abertis forment donc le carré mais vont aussi jouer de la corde sensible. Celle de l'emploi. Comment ? En parachutant derrière les lignes le commando travaux publics. Le président de la FNTP (Fédération nationale des travaux publics) va en effet demander à rencontrer François Hollande en février pour lui faire part de sa préoccupation. Car le gel des péages compromet la signature du plan de relance des autoroutes.
Une opportunité attendue par la profession qui se délectait de la perspective de faire 3,2 milliards de travaux sur le réseau autoroutier et de créer par ce biais 12 000 emplois financés par les exploitants d'autoroute. Un dispositif paraphé à l'automne 2013, et adoubé qui plus est par Bruxelles. Mais, depuis, rien de concret alors que les chantiers de l'aéroport de Notre Dame des Landes ou encore du barrage de Sivens sont arrêtés. Une offensive tous azimuts qui sera intéressante à suivre.














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