Comment éviter d'avoir des automobilistes qui prennent l’autoroute en sens inverse ?
Ce mercredi, une automobiliste roulant en contre-sens sur une voie rapide a encore provoqué un accident grave. Ils sont environ 400 chaque année à faire cette erreur, parfois en continuant de rouler pendant des kilomètres ce qui augmente d’autant plus le risque de collision.

Rapportés par les journalistes de l’Est Républicain, les faits remontent à ce mercredi 10 décembre. Une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre un Nissan Juke gris de première génération roulant à contresens sur la RN4 en Meurthe-et-Moselle sous la pluie.
Le crossover japonais est conduit par une automobiliste de 74 ans qui s’est trompée en empruntant la voie rapide du mauvais côté malgré la signalisation. Elle a ensuite continué sa route pendant au moins cinq kilomètres, terminant contre un camion qui n’a pas pu l’éviter. Elle n’a heureusement été que légèrement blessée, le conducteur du camion ayant eu temps de commencer à se rabattre en évitant ainsi le vrai gros choc frontal.
Un risque quotidien sur les autoroutes de France
Comme le rapportaient les journalistes de TF1 en octobre 2024, la société des autoroutes recense près de 400 cas de circulation à contre-sens par an. Et ce nombre a même tendance à augmenter au vu des chiffres des trois années antérieures à celles de 2024. Pas plus tard que ce mardi, d’ailleurs, un autre automobiliste « âgé » a parcouru plusieurs kilomètres sur l’autoroute A20 dans le mauvais sens d’après la Voix du Nord, heureusement sans causer d’accidents.
Dans ce genre de cas, les gestionnaires d’autoroute ferment généralement les bretelles d’accès dès qu’ils sont informés d’un problème de ce genre en cours pour réduire le risque. En 2023, il y a eu quinze morts sur le réseau autoroutier français à cause d’automobilistes évoluant en contre-sens d’après l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière et 39 accidents corporels graves.
Des automobilistes âgés ou sous l’influence de drogues
Dans de nombreux cas, les automobilistes mis en cause dans ces affaires sont des conducteurs âgés qui, désorientés, croyaient rouler dans le bon sens parfois sans même réaliser leur erreur une fois sur l’autoroute du mauvais côté. On recense aussi des cas de conducteurs jeunes ou d’âge moyen conduisant sous l’influence d’alcool ou de drogues.
Dans ce second cas, la lutte contre l’alcoolémie et les drogues au volant dispose déjà d’un arsenal de moyens appelés à se renforcer dans les années à venir. Dans le premier, en revanche, la question de la vérification des aptitudes à la conduite pour limiter ce genre de risque se pose plus que jamais.














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