Le contrôle technique ne passera plus pour les voitures en rappel « stop drive »
Outre l’obligation de changer immédiatement l’airbag en cas de détection de la présence d'une pièce de la marque Takata concernée par les risques les plus importants, le gouvernement a décidé d’inclure les rappels « graves » comme un paramètre empêchant les véhicules de valider leur contrôle technique.

Il y a quelques jours, le gouvernement annonçait l’inclusion d’un nouveau paramètre excluant les véhicules de la réussite à l’examen du contrôle technique : la détection de la présence d’un airbag Takata dans le véhicule, imposant une contre-visite obligatoire si la pièce installée dans la voiture est concernée par une procédure de rappel « stop drive » (touchant encore 1,3 million d’autos circulant en France aux dernières nouvelles).
Les professionnels responsables de cet examen doivent désormais vérifier si le véhicule possède l’un de ces airbags Takata. Mais ce n’est pas tout : le gouvernement précise qu’à partir du 1er janvier 2026, ces derniers devront aussi vérifier si les véhicules examinés sont concernés par une campagne de rappel « grave », qu’il s’agisse d’une procédure liée à un airbag Takata ou d’un autre motif.
Les rappels « stop drive » concernés
« Le décret précise aussi les règles pour des véhicules concernés par des campagnes de rappel « grave » mais autres que les airbags Takata : si le véhicule est concerné par un rappel, le procès-verbal de contrôle technique devra le mentionner et l’usager est invité à contacter le garagiste ou concessionnaire de la marque du véhicule pour faire les réparations nécessaires », peut-on lire sur le site du service public.
Le terme « rappel grave » concerne vraisemblablement les procédures frappées d’une mention « stop drive », imposant aux propriétaires de ne plus conduire leur véhicule lorsqu’un problème fait courir un risque pour leur sécurité et celle des autres usagers de la route.
Comment répare-t-on une voiture qui a interdiction de rouler ?
Le terme même de « stop drive », qu’il s’agisse d’une procédure liée aux airbags Takata ou pas, pose une question pratique assez insoluble puisqu’on se demande comment il faudrait s’y prendre pour faire réparer une voiture concernée par ces rappels sans pouvoir la conduire. Dans les faits, il paraît évidemment difficile de demander aux automobilistes concernés de faire transporter leur véhicule par camion au garage. Et les délais nécessaires pour réaliser ces réparations posent aussi souvent problème.















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