En février 2006, à Montréal, les rafales de vents et la neige avaient rendu les conditions routières très difficiles et provoqué un accident violent : un carambolage impliquant de nombreuses voitures avait fait deux morts et des dizaines de blessés. Un officier de police judiciaire, René Duval, a réalisé une enquête afin de trouver une solution pour contrer les aléas de la Nature. Il a transmis son rapport au ministère des Transports. L'officier lui recommande de planter des arbres sur une distance de 500 mètres, le long de l'autoroute 40, exactement où l'accident s'est produit. M. Duval précise qu'une végétation abondante aurait probablement réduit l'ardeur des vents. Un témoin de l'accident, Benoît Simard, approuve cette enquête : « J'ai l'impression que ce ne serait pas arrivé s'il y avait eu des arbres, parce que les vents soufflaient depuis une bonne partie de la journée. La vitesse des voitures ne dépassait pas les 60 kilomètres à l'heure.". Déjà, en 1998, suite à un accident sur la route 277, près de Lévis, les autorités ont planté des haies. La neige soufflée par le vent s'y accumule en quantités beaucoup moins importantes depuis. Le ministère des Transports étudie actuellement le rapport et il annoncera bientôt s'il accepte ou non de planter les arbres.