Il faut tout d’abord savoir que les émissions moyennes sont tombées en 2011, sur le marché français, à 127 grammes par km, contre 140 grammes en 2008. La France a, depuis 2010 rappelons-le, déjà atteint l’objectif européen fixé à 130 g d’ici 2015. Pour donner quelques repères, précisons que ce taux atteignait 176 g en 1995, qu’il était descendu à 162 g en 2000 et 152 g en 2005. Considérons maintenant, pour 2011, la moyenne des motorisations essence et diesel : elles ont respectivement atteint 129 g pour les moteurs essence et 127 g pour les moteurs diesel alors que, l’an passé, les moyennes étaient identiques.


Au niveau européen, la moyenne pour l’année 2011 a été de 136 g. La France fait donc partie « des bons élèves ». Cette moyenne a enregistré une diminution de 3,5 % par rapport à l’année précédente. Parmi les plus fautes réductions, on notera les Pays-Bas (-7,0 %) et la Grèce (-6,3 %). Dans le classement européen, en valeur absolue, la France se situe au troisième rang, à égalité avec l’Irlande, derrière le Portugal (124 g) et le Danemark (125 g). L’Allemagne (à 145 g) et le Luxembourg (147 g) ferment la marche du classement.


Revenons à la France pour nous intéresser maintenant au classement par constructeur. Dans ce domaine, les constructeurs français étaient en recul en 2011. En matière d’émissions, Fiat a été le meilleur l’an passé avec une moyenne à 118 g, Le constructeur italien précédait Ford et Toyota (123 g chacun). Les trois constructeurs nationaux (Citroën, Peugeot et Renault) suivent ex-æquo avec 125 g. C’est la première fois que Ford devance, depuis 2008, les constructeurs français sur leur marché. Cependant, cette situation pourrait évoluer positivement pour ces derniers avec l’introduction de nouveaux moteurs 3 cylindres essence qui devraient significativement influencer leur moyenne à la baisse.


Photo : Smart Fortwo cabrio (elle figure parmi les meilleures « essence » en 2011)