En 2007, les ventes dans le secteur culminaient à 1,7 millions d'automobiles. En 2012, il était descendu à 700.000. Faut-il s'attendre à la révélation d'une Espagne en plein boom économique en relation avec les perspectives ci-dessus ? Que nenni. L'Espagne héberge 17 usines de 10 constructeurs et il est le deuxième producteur de véhicules en Europe, devant la France. Le secteur apporte 10% du PIB espagnol. Soit.


Mais près de 90% de la production automobile s'exporte tandis que la consommation du pays reste en berne. Et si l'Espagne a su profiter du dynamise du marché extérieur c'est que les 250.000 personnes impliquées dans le secteur ont accepté baisse des salaires et flexibilité. Il est vrai que dans un contexte général marqué par un taux de chômage à 26,3%, on apprend à être flexible sur les pattes arrière.


Alors quoi ? Bien ou mal ? Un autre élément de réflexion : l'Espagne s'est récemment vue attribuer plusieurs modèles, comme le Opel Mokka qui était avant produit en Corée du Sud et le C3 Picasso de PSA. Deux véhicules qui seront fabriqués par l'usine Opel de Figueruelas.