L'État américain avait volé au secours du géant automobile au bord de la faillite en 2009 au terme d'un plan de sauvetage de 49,5 milliards de dollars. Ce plan entrait dans le cadre du programme baptisé TARP («Trouble Asset Relief Program») à l'intention des banques et du secteur automobile en difficulté. Un montage qui ne devrait pas survivre à la fin de cette année 2013.


Dans la tourmente de la crise financière, le Trésor avait octroyé des prêts à GM, ensuite transformés en participation pour un montant de quelque 60% du capital du premier constructeur automobile américain menacé de faillite. Depuis, le Trésor a procédé à plusieurs mises en vente de ses parts et avait indiqué fin 2012 qu'il comptait s'en défaire totalement d'ici 12 à 15 mois. Une parole tenue puisque le même Trésor a cédé deux tiers des titres qu'il détient encore dans General Motors soit 70,2 millions d'actions en affirmant qu'il comptait se désengager totalement du constructeur automobile d'ici la fin de l'année.


L'administration estimait jeudi avoir récupéré à ce jour 38,4 milliards de dollars de ces investissements. Mais le Trésor a reconnu fin octobre que les contribuables américains auront perdu quelque 9,7 milliards de dollars dans ce sauvetage.