Le séduisant coupé cabriolet adopte à son tour la très classique calandre en ligne apparue sur le Scirocco et la Golf en 2008. Une uniformisation qui s’étendra a d’autres modèles comme le Tiguan, la New Beetle et la prochaine Golf cabriolet (à toit souple) présentée prochainement à Genève.

Les courbes séduisantes et la calandre single frame empruntée à Audi laissent place à un regard sobre souligné par des feux diurnes à LED (option). Une évolution qui casse la ligne du cabriolet, selon nous. La partie arrière reprend quasi intégralement le dessin de la Golf 6. L’Eos s’éloigne du domaine de la voiture plaisir et rejoint tout doucement le registre de l’élégance. Au même titre que la Peugeot 308 CC. Sa principale concurrente.

Essai - Volkswagen Eos : un vent de lucidité

Le toit en 5 parties nécessite 25 secondes pour se rétracter. Ceci toujours à l'arrêt.


Compte tenu de ses dimensions réduites, L’Eos conserve son habitabilité record (pour la catégorie) aux places arrière. Le faible encombrement du toit rétractable permet en effet de proposer une habitabilité suffisante pour quatre passagers ainsi qu'un coffre raisonnable qui oscille entre 205 et 380 litres.

Volkswagen a également conservé le toit rétractable en 5 parties, qui fait de l’Eos le seul coupé cabriolet avec toit ouvrant. Le toit s’occulte toujours en 25 secondes…mais toujours à l’arrêt. A l’inverse de la concurrence qui autorise une ouverture ou une fermeture en roulant (jusqu’à une certaine vitesse).

L’intérieur n’a fait l’objet d’aucune évolution. C’est d’ailleurs bien dommage à en juger par la tristesse de ce dernier. Les rares nouveautés concernent les habillages de portes et l’apparition d’un cuir « Cool Leather » qui limite les brulures au fessier par grand soleil. La finition reste sérieuse et les matériaux de bonne facture.