C'est la question de plus en plus prégnante qui se pose au sein de la nouvelle Formule 1 2009, plus étroite, aux bacchantes proéminentes et au postérieur à ce point torturé que personne ne sait encore comment vraiment l'apprécier. La faute à ce KERS qui aura décidément fait dépenser pas mal d'énergie avant d'en produire, et dont l'installation n'importe où dans la voiture coûtera la bagatelle de 25 à 40 kilos. Le tout pour un ensemble dont le poids minimum a été fixé à 605 kilos, si bien que le pilote est devenue la seule variable d'ajustement des ingénieurs pour obtenir une répartition des masses idéales.

De fait, être d'une taille asymptote d'une verticalité contrariée conjuguée avec un poids plume tourne à la combinaison gagnante avant même le départ de la saison. Du moins en théorie, à la plus grande joie des Heidfeld et autres Massa reconnus pour ne pas effrayer la balance avec leurs 60 kilos. Les relatifs biens portants, en revanche, craignent réellement de voir ces calculs plombés leurs chronos, si bien qu'ils en appellent à une définition variable du lest en fonction de la corpulence de celui qui sera derrière le volant.

Formule 1: L'anorexie, dégât collatéral du KERS ?

Nico Rosberg, du haut de ses 1m78 portés à 70 kilos sollicite ainsi le GPDA tandis que Robert Kubica affirme qu'il ne pourra pas plus s'alléger sous peine de perdre de sa résistance physique. Kimi Raïkkonen serait en train de fondre comme neige au soleil, à l'image d'un Alonso qui a perdu 3 kilos depuis l'an dernier. Les réveillons n'ont pas dû coûter cher.