Les chiffres parlent d’eux-même : selon la BBC, la pollution atmosphérique à Téhéran aurait provoqué 10.000 décès en l’espace d’un an. Des crises cardiaques provoquées par la pollution toucheraient les habitants de la capitale qui, aux vues du prix imbattable du carburant local, sont incités à utiliser leur véhicule pour seul moyen de locomotion. Inutile de préciser que les véhicules ne sont pas soumis aux normes anti-pollution…

Outre les décès, les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé provoquent quotidiennement des maux de tête, des problèmes respiratoires et des nausées. Quand la qualité de l’air a un niveau critique, les Iraniens sont même invités à rester chez eux ! On signale alors une « alerte rouge », et la ville semble s’arrêter : les écoles, les administrations sont fermées et les véhicules interdits dans certaines zones urbaines. Autre conséquence directe de la mauvaise qualité de l'air : d’après un expert iranien, la pollution – qui s’ajoute au stress au voilant - provoquerait même des altercations entre les automobilistes.

Malgré des rapports, des études et des constats quotidiens, aucune mesure ne semble vouloir être prise par le gouvernement. Rappelons tout de même qu’une pollution alarmante se produit environ 100 jours par an…