La Commission explique que l'ouverture rapide de la procédure ne préjuge en rien de l'issue de l'enquête et que ce n'est pour l'instant qu'une enquête qui doit permettre d'apporter la preuve d'une entente dans le secteur de la fourniture de systèmes de distribution électrique pour automobiles (au sein de l'Union européenne), ce que l'on appelle plus communément les faisceaux électriques.


Les doutes ne sont pas nouveaux puisque la Commission a déjà procédé à des inspections en février 2010 chez plusieurs producteurs de faisceaux électriques qui sont ensuite vendus aux constructeurs automobiles. La Commission dit avoir d'autres soupçons d'entente tarifaires concernant des fabricants d'autres types de pièces à destination de l'automobile, comme le secteur regroupant airbags, volants, ceintures de sécurité ou encore les roulements ainsi que les systèmes thermiques.

Il va de soi que ces entreprises risquent désormais de fortes amendes si la faute est prouvée et que cette procédure n'est soumise à aucun délai légal.