Je vous ai ici détaillé les cinq premières générations de Mustang avec la première génération un peu plus détaillées en fonction des années(notamment avec les différents restylages) puisque c'est la plus importantes dans l'histoire de la Mustang.


1964, 1965 et 1966 : énorme succès

Caradisiac en visite à Epoqu'Auto : Facel Vega, Ford Mustang et Citroën Traction à l'honneur
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Lancée en coupé et cabriolet dans un premier temps, la Mustang aura droit à un V8 4.3 qui sera remplacé dès l'année suivante, en 1965, par le 4.6, une configuration traditionnelle pour la Mustang jusqu'à la fin de la cinquième génération qui passera sur un 302 ci (5.0). Fin 1965 débarque le premier Fastback (une configuration choisie pour la première Mustang Shelby de l'histoire, la GT350 ici présente), une carrosserie aujourd'hui très recherchée en collection et qui est sans surprise nettement plus cotée qu'un coupé (mais à peu près équivalent à un cabriolet). La suite en 1967...


1967; 1968 : un peu moins fine, un peu plus affirmée

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Si vous avez déjà vu Bullitt, vous avez alors vu l'une des Mustang les plus emblématiques du cinéma : le Fastback GT de 1968. Les années 1967 et 1968 sont marquées par un restylage qui apporte une face avant bien plus affirmée avec une grille plus imposante et un bouclier plus gros. Les différences entre 1967 et 1968 sont minimes (les plus avisés savent différencier une '67 d'une '68 par l'absence/présence des bandes chromées entourant le Mustang, par exemple). Si le design évolue, les motorisations aussi. Ford apporte le big block 390 ci (6.2, moteur réputé peu fiable tout comme le 429 pour des problèmes de surchauffe) sur la version GT de la Mustang, aux côtés du 302 ci (5.0). L'autre (très) grosse nouveauté est l'arrivée de la Shelby GT500 avec le 428 ci (7.0 litres, moteur Cobra Jet). Le modèle ci-dessus a appartenu à Johnny Hallyday qui a couru avec.

Le restylage suivant métamorphosera encore un peu plus la Mustang...


1969,1970 : la « pony car » devient « muscle car »

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La fin des années 60 marque la folie des muscle cars aux Etats-Unis. Entre les GTX, Coronet, Sattelite, Barracuda, Charger, Challenger, Superbird, toutes font dans la démesure avec des gabarits assez imposants ainsi que des motorisations tout aussi monstrueuses. Si l'on prend l'exemple de la Dodge Charger, le plus petit V8 proposé à la fin des sixties était le 318, peu choisi par la clientèle qui lui préférait le 383. Chez Ford, il ne fallait pas se laisser faire, et la Mustang prend des stéroïdes. Le style est beaucoup plus démonstratif et les mécaniques évoluent encore une fois avec cette fois le débarquement de deux nouveautés : les Boss 302 et 429 et les versions Mach 1. La moyenne de cylindrée tourne alors autour de 5.5 litres pour les moteurs de la Mustang avec en haut de la hiérarchie une Boss 429 aujourd'hui très rare. Epoqu'Auto était toutefois l'occasion pour les visiteurs de retrouver la Boss 302 de 1970 dans une teinte peu commune (ci dessus en photo).


1971, 1972, 1973 : encore une petite prise de masse

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En 1971, Ford change de président et le nouvel entrant donne son accord pour un design massif qui fait souvent parler. Ce modèle de Mustang est le plus imposant en dimensions dans l'histoire de l'auto et les motorisations sont toujours aussi démesurées : de 4.6 litres à 7.0 litres. Les Boss sont conservées, tout comme la Mach 1.


1974 : Mustang II - changement total de direction

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Contrairement aux croyances populaires, nous ne devons pas la seconde Mustang au choc pétrolier (le projet était déjà bien avancé lorsque le choc pétrolier eut lieu fin 1973/début 1974). Ford a choisi de revoir sa copie en réponse aux nombreuses plaintes des clients trouvant que la Mustang était devenue trop grosse. Ford a donc tout fait pour revenir aux fondements avec une auto plus compacte mais qui ne marquera pas les esprits Pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître, cette Mustang de seconde génération fit un véritable carton. Reprenant la plateforme de la Ford Pinto, la Mustang II laisse sur le bas-côté les gros blocs 427, 428 et 429 pour se recentrer sur une offre plus minimaliste, avec l'arrivée du premier quatre cylindres ! La seconde génération prend fin en 1978 avec une variante « king cobra » que vous avez sous les yeux.


1978 – 1993 : Mustang III – une longue vie

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La quatrième génération de Mustang, à cheval sur trois décennies, est typique des « eighties ». Le plastique envahit la pony car qui est plus carrée. Les motorisations n'évoluent pas énormément avec un pic de cylindrée à 5 litres tandis qu'un quatre cylindres est toujours proposé dans la gamme. Le modèle ci-dessus est unique en France et extrêmement rare puisqu'il s'agit d'une Mustang passée entre les mains d'ASC, spécialiste de la préparation de cabriolets aux Etats-Unis.


1993 – 2004 : Mustang IV – sauvée de la disparition ?

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Pour la quatrième Mustang, c'est Patrick Schiavone qui s'occupa du design de l'américaine. L'homme, qui n'est plus chez Ford depuis, a d'ailleurs longtemps affirmé que ce design avait « sauvé la pony car de l'extinction ». L'offre moteur était enfin un peu plus large avec une grande gamme de V8 allant du V6 3.8 au V8 5.4 de la version Cobra.


2004-2014 : Mustang V - retour aux sources

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La désormais ancienne Mustang V a remis les pendules à l'heure. Le retour aux sources avec le style « Fastback » a fait mouche et les versions Shelby ont fait un carton. La bataille avec l'éternelle rivale, la Chevrolet Camaro, est plus que jamais d'actualité. Après dix ans de bons et loyaux services, la Mustang V a tiré cette année sa révérence pour laisser sa place à la modernité avec une auto qui a nettement évolué et qui débarquera notamment pour la première fois dans le réseau Ford Europe l'an prochain. Je regrette tout de même une sixième génération bien fade sur le plan du style qui se rapproche trop d'une Mondeo... Dommage. La Mustang doit évoluer bon gré mal gré.