Sébastien Bourdais est le seul pilote passé sous les 3’20’’ durant la première phase de la séance de qualifications. Il propulse la Peugeot 908 HDi FAP n°3 en pole position provisoire des 24 Heures du Mans, avant la deuxième séance, jeudi soir (19h-21h et 22h-0h). Il devance trois autres Peugeot.


Avec les risques de mauvaises conditions climatiques jeudi, la première séance de qualifications ne manquent pas d’importance. C’est ainsi avec beaucoup de sérieux que les équipes se préparent…

La nuit tombe sur Le Mans et les qualifications débutent. Cette saison, ces dernières se disputent sur deux jours, mais la pluie attendue jeudi sur la Sarthe reporte tous les espoirs de bonne place sur la grille à la séance de mercredi. A 22h, le moment est donc crucial pour toutes les équipes.

Peugeot, comme lors des essais libres, parvient à mettre ses 908 aux avant-postes. C’est Nicolas Lapierre, au volant de la 908 Oreca, qui se distingue. Il réalise le meilleur temps en 3’24’’182, avant d’améliorer et porter la marque de référence à 3’21’’192. Mais, quelques temps plus tard, le poleman provisoire se retrouve bloqué en piste. Une fois la 908 n°4 inspectée, il s’avère qu’un problème d’alimentation en gasoil est responsable de cet arrêt.

C’est ensuite Stéphane Sarrazin, sur la Peugeot n°2, qui tente d’en profiter. Mais le Français est à un cheveu de partir à la faute, en sortant large dans le virage du tertre rouge. De son côté, Sébastien Bourdais (Peugeot n°3) améliore son chrono en 3’21’’310 mais échoue à un dixième du temps de Lapierre. Peu après, le drapeau rouge est brandi, après que Horst Felbermayr Sr (Porsche 997 GT3 RSR n°88) soit parti à la faute à 22h32, sa voiture étant bloquée en milieu de piste.

A 22h50, le restart est donné. Mais le trafic est intense, tous les teams souhaitant bénéficier du maximum de temps pour effectuer le meilleur temps possible. Mais aucun chrono ne tombe et, vingt minutes après le redémarrage de la séance, le drapeau rouge est de nouveau agité. La Ferrari F430 GT2 n°96 d’AF Corse, pilotée par Matias Russo, est partie à la faute.

Le nouveau redémarrage est donné à 23h25, pour une dernière demie heure qui s’annonce sportive. Sébastien Bourdais, qui peut profiter d’une piste claire, aligne les meilleurs temps dans les trois secteurs et réalise le meilleur chrono absolu de la journée, en 3’19’’711. Le Manceau est en pole provisoire ! Derrière lui, Stéphane Sarrazin obtient le deuxième chrono, en 3’20’’325 mais en est dépossédé immédiatement par Alexander Wurz (3’20’’317).

Quatrième, la Peugeot Oreca a gardé le temps de Lapierre (3’21’’192). Les Audi R15 TDI suivent, la n°9 roulant en 3’23’’578. Mais aucun « danger » n’arrive en fin de séance et les Peugeot s’assurent un quadruplé.

« Avec les conditions climatiques difficiles qu’on annonce, il était important de faire un bon temps ce soir, explique Sébastien Bourdais. J’ai pu obtenir un tour clair après le restart pour faire un bon chrono. Je suis content pour l’équipe, ça fait plaisir de faire la pole provisoire ici, chez moi. Je savais qu’on pouvait aller vite. »

En LMP2, ce sont les HPD ARX-01c qui ont dominé, celle de Strakka Racing se classant cette fois-ci devant celle du team Highcroft Racing. En GT1, c’est l’Aston Martin DBR9 de Young Driver AMR qui a réalisé le meilleur chrono, devant la Ford GT Matech n°60 de Romain Grosjean. En GT2, la Ferrari F430 GT n°82 de Risi Competizione devance la Corvette C6 ZR1 n°63 d’Emmanuel Collard.



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La Peugeot 908 n°3 en pole provisoire