Le guide indispensable   pour éviter les radars

Estimant que trop de chauffards restaient impunis du fait de la lourdeur de la procédure et de l’engorgement des tribunaux, le gouvernement a décidé de réagir en officialisant l’automatisation de la chaîne contrôle-sanction. Conséquence : un plus grand nombre d’automobilistes seront verbalisés pour excès de vitesse.

Cette volonté est d’actualité depuis les Etats Généraux à l’occasion desquels Nicolas Sarkozy, le ministre de l’intérieur déclarait :

"Le deuxième axe prioritaire pour lutter contre la violence routière est la modernisation : la modernisation afin de démultiplier les capacités d'action des gendarmes et des policiers, la modernisation afin qu'ils voient leurs tâches allégées quand des dispositifs automatiques peuvent être utilisés, pour pouvoir mieux se consacrer à ce qui échappe aux contrôles automatiques comme la conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants, ou encore le port de la ceinture.

Le contrôle et le traitement des infractions relèvent d'un dispositif lourd, complexe et insuffisant. C'est une évidence à laquelle nous comptons apporter une solution par le déploiement de moyens automatiques de constatation des infractions et l'accélération de leur traitement pénal."

La nouvelle arme qui va être déployée par le gouvernement se nomme donc "radar automatique".

L’appel d’offres étant déjà lancé, on devrait retrouver plus d’un millier de radars automatiques d’ici deux ans dont au moins une centaine d’ici la fin de l’année.

Un principe de fonctionnement enfantin

Le guide indispensable   pour éviter les radars

Les radars automatiques ne sont pas une invention récente. Ils étaient déjà présents sur certains axes comme par exemple sur les périphériques parisiens.

La nouvelle génération a le grand avantage de bénéficier de la technologie numérique qui simplifie considérablement son mode de fonctionnement. Le principe est le suivant : les automobilistes sont contrôlés par un radar (type Mesta 208) couplé à un appareil photo numérique. Le dispositif enregistre l'image de la voiture en infraction et l’envoie automatiquement au centre de traitement des infractions dont les systèmes informatiques permettent d'identifier le propriétaire du véhicule qui reçoit chez lui l’amende.

En cas de contestation, l’automobiliste devra d’abord payer l’amende forfaitaire qui sera consignée jusqu’au jugement.

Si le dispositif devient efficace, les automobilistes ont du souci à se faire car il n’existera plus d’échappatoire pour les fraudeurs. Reste à voir maintenant si le rendement se rapprochera des espérances du gouvernement ; espérons que la traditionnelle lourdeur administrative sera encore d’actualité.

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