
Le Conseil de Surveillance de PSA Peugeot Citroën était réuni hier jusqu'à 22 heures pour statuer sur les discussions d'entrée au capital du constructeur chinois Dongfeng et de l'Etat ainsi que l'augmentation de capital prévue. Des divergences existaient au sein de la famille Peugeot mais finalement, décision a été prise de suivre Philippe Varin et d'accepter de partager le contrôle du groupe avec ces 2 nouveaux partenaires.
Cela fait des mois que Dongfeng, PSA et l'État français discutent d'une possible entrée au capital du groupe automobile en difficulté mais des divergences fortes au sein de la famille Peugeot empêchaient toute conclusion jusqu'ici. Hier, le Conseil de Surveillance s'est réuni pour mettre un terme à ces visions différentes et enfin décider de l'avenir du groupe. Finalement, Thierry Peugeot, président du Conseil et réfractaire à l'idée d'abandonner le contrôle du groupe n'aura pas été suivi et c'est finalement la voie préconisée par Philippe Varin qui a été choisie, ce dernier va pouvoir poursuivre les négociations.
Dans un premier temps, une augmentation de 1,1 milliard partagée entre Dongfeng et l'État français devrait intervenir suivie d'une autre de 1,6 milliard alors que la famille investira 120 millions d'euros afin que les trois parties détiennent chacune 14 % des parts du groupe. Le reste proviendra d'un appel au marché et aux salariés.
Si tout cela se fait concrètement, la famille Peugeot qui détenait jusqu'ici 38% des droits de vote et 25,4% de parts ne sera plus en position de diriger le groupe seul et devra transiger avec les autres partenaires. On parle de la possible éviction de Thierry Peugeot de la tête du Conseil de Surveillance, remplacé par un administrateur indépendant qui pourrait être Louis Gallois ou Jean-Louis Beffa, des hommes plus proches de l'État qui souhaite que PSA reste français. La tâche de Carlos Tavares qui devra convaincre non plus une, mais trois entités s'annonce compliquée.
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Par roc et gravillon
Et comme de bien entendu, l'action qui avait grimpé la semaine dernière de façon quelque peu spéculative baisse de plus de 5% à l'heure où j'écris.
Ventes PSA monde 2013 - 8,7 %.
Par Anonyme
toujours dans la désinformation le caillou....
c'est -4,9% pour les ventes PSA dans le monde.
Et si on enlève les CKD (vehicules non montées surtout vendu avant en Iran), les ventes de véhicules montés ont baissées de 0,1%
Par Anonyme
les chintocs et les crasseux à cocarde au capital.....une gamme de chigoulies calibrées pour un pays abonné à l'assistanat d'Etat .....ba tout va bien mais sans moi
Par Anonyme
Quel feuilleton épuisant, il était temps que ça se termine.
Mais j'ai quand même un doute
Je sens le scénario Fait-Chrysler se profiler à l'horizon...
Dans un futur proche, ça sera rebelote pour le feuilleton, lorsque Dongfeng voudra prendre entièrement le contrôle de PSA.
Sinon, j'espère que Louis Gallois est un spécialiste de l'automobile...
J'ai toujours un peu de mal avec ces dirigeants qu'on met à la tête d'une entreprise sans que ce soit leur métier de base.
Par Anonyme
En réponse à roc et gravillon
Et comme de bien entendu, l'action qui avait grimpé la semaine dernière de façon quelque peu spéculative baisse de plus de 5% à l'heure où j'écris.
Ventes PSA monde 2013 - 8,7 %.
"Par roc et gravillon le 20 Janvier 2014 à 11h23
Et comme de bien entendu, l'action qui avait grimpé la semaine dernière de façon quelque peu spéculative baisse de plus de 5% à l'heure où j'écris."
Cela serait "quelque peu spéculatif" si le volume échangé était plus important que d'habitude...or il n'en a rien été. L'action commençait simplement à reprendre son chemin vers sa résistance haute à 12 euros vu que le "spectre" de l'AK commençait à être mis en doute par Thierry Peugeot himself.
Pour l'instant, même en signant un piètre -5,7%, l'action est soutenue par des achats à moyen/long terme et ne flirte même pas avec les 9.5 qui sont peu ou prou la valeur théorique après AK.
Mais l'info c surtout que T. Peugeot est mis en "minorité" par sa propre famille et que la famille consent enfin à lâcher les commandes du constructeur.
Par Anonyme
L'important c'est que PSA obtient l'argent frais qu'il a besoin pour lancer les modèles et les motorisations qu'il a develloppé et présenté.
Si les nouveaux modèles et les nouvelles motorisations plaisent, l'Etat et Dongfeng feront banco tandis que la famille Peugeot fera la gueule car elle aurait alors du se financer vers des établissements de crédits ce qui lui aurait permis de récupérer une plus grosse part des bénéfices tout en bénéficiant de la hausse de la valorisations des actions PSA.
De toute façon, le principal est sauf, PSA est et sera encore là pour longtemps vu les deux gros actionnaires qu'elle a désormais à son capital, l'Etat chinois par l'intermédiaire de Dongfeng (100% de Dongfeng appartient au ministère de l'industrie de la République populaire de Chine) et l'Etat français.
Par Anonyme
En réponse à Anonyme
Quel feuilleton épuisant, il était temps que ça se termine.
Mais j'ai quand même un doute
Je sens le scénario Fait-Chrysler se profiler à l'horizon...
Dans un futur proche, ça sera rebelote pour le feuilleton, lorsque Dongfeng voudra prendre entièrement le contrôle de PSA.
Sinon, j'espère que Louis Gallois est un spécialiste de l'automobile...
J'ai toujours un peu de mal avec ces dirigeants qu'on met à la tête d'une entreprise sans que ce soit leur métier de base.
"Dans un futur proche, ça sera rebelote pour le feuilleton, lorsque Dongfeng voudra prendre entièrement le contrôle de PSA.
Sinon, j'espère que Louis Gallois est un spécialiste de l'automobile...
J'ai toujours un peu de mal avec ces dirigeants qu'on met à la tête d'une entreprise sans que ce soit leur métier de base."
Dongfeng ne veut pas prendre le contrôle de PSA, il perdrait du même coup tous les partenariats qu'il a avec les autres constructeurs (et il y en a).
Pour Dongfeng le but est d'augmenter les volumes de production de ses usines. Que ce soit du Peugeot, du Citroën ou autre on s'en fiche chez Dongfeng.
Gallois a prouvé partout où il est passé qu'il savait s'adapter. On peut être d'accord ou pas avec ses méthodes mais tout le monde salut ses résultats à la tête de l'aérospatiale, de la SNCF surtout, ou même d'EADS.
Il fait partie de ces patrons qui pensent que gagner plus de 1 million d'euros est indécent, et s'il a touché bien plus à la tête d'EADS c'est "juste" parce que son homologue allemand les touchait (et que dans les statuts il y a équivalence des deux patrons....).
Bref son arrivée ne serait pas forcément un mal mais il faut aussi savoir que c'est un homme qui n'hésite pas à sabrer les parties malades...
Par roc et gravillon
En réponse à Anonyme
toujours dans la désinformation le caillou....
c'est -4,9% pour les ventes PSA dans le monde.
Et si on enlève les CKD (vehicules non montées surtout vendu avant en Iran), les ventes de véhicules montés ont baissées de 0,1%
Ma source me donne ça l'anonyme de 11h37 ( et quoi de mieux qu'un anonyme pour parler de crédibilité hein...) :
" (CercleFinance.com) - Peugeot enregistre 1 553 000 ventes mondiales en 2013. Les ventes de véhicules montés, à 1 552 000 unités, sont stables par rapport à 2012 (1 555 000 unités).
Le recul des ventes totales (VM + ED, - 8,7 %) en 2013 est intégralement imputable à la suspension de la livraison d'éléments détachés à l'Iran à compter d'avril 2012 (-144 000 unités).
Par Anonyme
parce que tu crois que ton pseudo te donne de la crédibilité ?? lol
révise tes sources alors car celle ci est à l'ouest
Par Anonyme
En réponse à Anonyme
Quel feuilleton épuisant, il était temps que ça se termine.
Mais j'ai quand même un doute
Je sens le scénario Fait-Chrysler se profiler à l'horizon...
Dans un futur proche, ça sera rebelote pour le feuilleton, lorsque Dongfeng voudra prendre entièrement le contrôle de PSA.
Sinon, j'espère que Louis Gallois est un spécialiste de l'automobile...
J'ai toujours un peu de mal avec ces dirigeants qu'on met à la tête d'une entreprise sans que ce soit leur métier de base.
j'ai déjà eu l'occasion d'écouter une conférence de Louis Gallois sur l'automobile, ca avait duré plus d'une heure, j'ai été tres décu par ce type.
On voit qu'il est tres socialiste dans sa façon de penser. C'est un type qui a toujours eu des jobs d'Etat et a pris la direction de grands groupes étatiques.
Quand je l'écoutais, je voyais qu'il n'a aucune vision, il essait de gérer les affaires à la petite semaine.
Le probleme c'est qu'il a toujours été dans des entreprises monopolistiques (Eads en Europe et France et la SNCF).
La concurrence étrangere, mondiale et nationale, il ne connait pas du tout.
Quand il parlait il parlait toujours avec confiance mais sans sacrifices, sans jamais abordé les difficultés qu'il imputé à "la crise" et que seule "la crise" peut changer.
J'aime vraiment pas Louis Gallois. C'est le bon énarque qui vit dans son monde où l'Etat est toujours là pour remettre à flot les comptes, où la concurrence il ne la connait que dans les livres et les journaux.
Heureusement, il y a Tavares qui arrive chez PSA et lui, oui, c'est un type qui connait la concurrence, la vraie, et qu'il sait que face à la crise, il faut se battre et ne pas attendre que les choses tombent du ciel.
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