Le marché chinois aurait-il passé son « sommet de la gloire » ? En tout cas, depuis plusieurs mois, les analystes s'accordent à dire que le plus gros marché automobile mondial commence à devenir de plus en plus mature, et les ventes s'en ressentent. En avril, il s'est contracté de 0,5 % et le mois dernier de 0,4 % (à 1,9 million d'unités vendues), deux baisses consécutives signe d'un repli (léger, pour l'instant), malgré les incitations d'achat du gouvernement sous forme de primes.


Ce ralentissement est un mauvais signal pour des constructeurs qui misent gros sur la Chine, en particulier pour Volkswagen. Nous l'avons vu hier, le constructeur allemand est dans une mauvaise période, en particulier en Chine où il perd des parts de marché face à la concurrence alors même que les ventes automobiles en Chine sont dans le positif sur les cinq premiers mois de l'année (+2,1 %). Cette situation est également plutôt négative pour Renault qui arrive seulement dans l'Empire du Milieu (en termes de production). Le losange ne pouvait pas rêver pire début pour un eldorado qui perd petit à petit de sa superbe.