Devant la majorité de décès et des admissions dans les hôpitaux dus aux particules en suspension dans l'air, touchant particulièrement les personnes diabétiques, un collectif de chercheurs américains ont souhaité mener une étude. Publiée dans la revue Occupational ans environmental medicine, cette dernière révèle que les indices d'inflammation dans le sang sont nettement plus nombreux et concentrés chez les personnes atteintes de diabète après une exposition aux particules polluantes de l'air. « Ce serait donc les mécanismes inflammatoires qui seraient à l'origine des effets de la pollution sur la santé, plus particulièrement sur le système cardiovasculaire ».

Selon les auteurs, « les normes de qualité de l'air ayant pour but de protéger les populations les plus vulnérables, il est important de comprendre les mécanismes qui font du diabète un facteur de vulnérabilité afin de pouvoir fixer ces normes ». Il s'agirait de prendre les personnes les plus fragiles pour mettre en place des normes qui protège l'intégralité de la population de la circulation et de l'industrie, et non pas les catégories les plus résistantes.