Pour l'instant, Opel fait le dos rond et digère la fermeture de son usine historique de Bochum, en Allemagne. 2014 sera donc encore un cap difficile à passer, mais les derniers indicateurs incitent à l'optimisme. Ainsi, le président du directoire s'est satisfait de voir que la part de marché de ses troupes était ressortie à 7,4% en février, contre 7% sur l'ensemble de 2013.


Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, ce réchauffement fait fondre la glace et bourgeonner les ambitions. 2016 est désignée comme l'année du redressement accompli ? Soit. Mais le patron se projette déjà au-delà : "Pourquoi viser un redressement d'ici 2016 si nous pouvons aller plus loin et dire que nous voulons être le numéro deux en Europe d'ici 2022. Nous voulons croître plus vite que le marché, gagner des parts de marché" a-t-il martelé en Suisse. Des ambitions dont l'écho est allé jusqu'au stand PSA, cible ainsi clairement désignée d'Opel sur le marché européen.