Il est 22 heures, ce soir discutons des filières monoplaces en sport auto.


Ces dix dernières années, les formules se sont multipliées pour accéder au pinacle de la Formule 1. D’ailleurs, plusieurs filières sont dorénavant en concurrence. Il y a la filière que l’on pourrait qualifier d’officielle compte tenu que les courses de ces formules se disputent en partie en lever de rideau des GP de Formule 1. Il s’agit des GP2 et GP3 Serie (notez au passage que ces dernières vont évoluer l’an prochain). Il y a la « filière Renault » avec les différentes « FR » dont les 3.5 équipées depuis cette année de moteurs V8. Il y a la Formula 2 (cf. photo), essentiellement britannique et voulue par l’ancien patron de la FIA, Max Mosley. Il y les « traditionnelles » Formule 3 et leurs championnats « nationaux ». Il y a même l’AutoGP pour les bourses les moins bien garnies.


Jean Todt souhaiterait lui créer une filière clairement identifiable type karting/F4/F3/F2/F1. Autant dire qu’il y a du pain sur la planche. Cette volonté fédérale aurait peut-être le mérite de permettre d’élargir l’audience des filières d’accès à la F1. En effet, qui s’aventurerait aujourd’hui à présenter à un large public – celui qui s’intéresse à la F1 – ces différentes formules ? Personne !


Que la FIA puisse mettre en place une solide filière, facilement identifiable, paraît ainsi une heureuse initiative qui n’empêcherait nullement l’existence d’autres formules. Car ce dont manque sans doute l’univers des monoplaces, c’est d’une filière reconnue et soutenue par la FIA.


Bonne nouvelle, le chantier semble à l’ordre du jour.