La Formule 1 occupe souvent toute la place lorsque les médias en accordent un peu au sport auto. Et s’il en reste, cela sera pour le WRC. Normal. Mais les passionnés de sport automobile (des V8 Supercars australiennes aux courses de côtes du coin) en sont parfois frustrés.

 

Il est vingt-deux heures, l’heure est aux chicanes alors…

 

Passons de l’autre côté de la barrière, du côté des acteurs de la F1, des écuries. Il en existe qui sont là depuis des lustres, d’autres qui vont qui viennent, et puis il y a celles qui viennent, partent et ne reviennent plus jamais. Pas facile en effet de se relever d’une expérience difficile dans l’impitoyable monde de la F1.

 

Ceux qui suivaient déjà la F1 à la fin des années 80 se souviennent peut-être de la BMS Scuderia, une écurie italienne. Qui fit appel à Dallara (comme HRT aujourd’hui) pour se lancer dans le grand bain. Avec quelques coups d’éclat à la clé.

 

Mais une fois la F1 quittée, la BMS Scuderia a su se reconstruire en accumulant plusieurs belles victoires en sport prototypes, notamment avec la Ferrari 333 SP. Vint ensuite la période GT, d’abord avec la Ferrari 550, puis l’Aston Martin DBR9. Dorénavant, la BMS Scuderia court pour Porsche. Et continue de gagner de prestigieuses courses, comme les 24 Heures de Spa, cette année à nouveau.

 

Comme quoi, un vie existe après la F1.

 

C’est ça la passion.