Il y a les radars pédagogiques, il y en aura même 600 de plus l'année prochaine, et il y a les autres, qui représentent une source de revenu toujours plus importante pour l'État année après année : 641 millions d'euros en 2011 et entre 680 et 700 millions cette année. Comme le rapporte les Échos, 2013 ne devrait pas être en reste si l'on en croit le projet de loi de Finances actuellement en cours d'examen au Parlement avec une prévision de recette de 613 millions d'euros d'amendes directement liées aux radars à laquelle s'ajouteront 100 millions d'euros supplémentaires d'amendes majorées, soit un total de 713 millions d'euros.

Ils rapportent plus de trois fois ce qu'ils coûtent

Mais rassurez-vous, automobilistes français, cette progression ne vient pas que de vos portefeuilles mais aussi de ceux de nos voisins, comme les Belges par exemple, qui peuvent recevoir depuis juillet des amendes pour des infractions commises sur le territoire français, tout comme d'autres étrangers y ayant loué des voitures depuis septembre, le tout représentant déjà près de 300 000 contraventions.

La question qui s'impose est évidemment : où va tout cet argent ? Essentiellement dans trois grands postes : l'entretien et le développement des radars à hauteur de 211 millions d'euros, ce qui permet de voir au passage qu'ils rapportent plus de trois fois ce qu'ils coûtent, l'équipement en transports en commun des collectivités territoriales pour 160 millions d'euros et enfin les nouvelles infrastructures de transport pour 213 millions d'euros.