L'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a remis son rapport sur la politique écolo de la Suisse à Moritz Leuenberger, le ministre de l'environnement suisse. L'Organisation se livre régulièrement à une expertise des politiques environnementales des pays industrialisés. Ce rapport est le deuxième du genre pour la Suisse, le premier datant de 1998. Elle salue les performances environnementales de la Suisse mais lui fait 46 recommandations pour qu'elle reste à l'avant-garde, surtout en matière de gestion durable des ressources. La Suisse doit se battre pour garder son image de pays vert et propre. La Suisse a marqué des points en matière de lutte contre la pollution de l'air et de l'eau comme de celle contre le bruit. Les émissions de soufre et d'oxydes d'azote en Suisse sont parmi les plus basses de tous les pays industrialisés.

La protection de l'air avec les taux importants d'ozone et de particules fines revient se placer en tête de liste des sujets de préoccupation. La Suisse doit absolument instaurer une consommation durable de ses ressources naturelles dans les secteurs concernant la biodiversité, l'eau, la consommation durable et le principe du pollueur-payeur. Dans le domaine des transports, tous les impacts dus à la voiture doivent être considérés. L'actuelle EtiquetteEnergie va être remplacée par une EtiquetteEnvironnement. Celle-ci permettra de connaître le bilan global des véhicules. Quant au principe du pollueur-payeur, il est déjà appliqué pour l'épuration des eaux, la gestion des déchets et les transport routier des marchandises. Mais des coûts environnementaux très importants, comme la pollution provoquée par le trafic aérien, qui se chiffre en milliards de francs, ne sont toujours pas supportés par les pollueurs.

Source : ATS