Depuis 20 ans qu'il existe, le petit constructeur français PGO a connu des hauts et des bas, et divers propriétaires. Les affaires ne se sont pas arrangées ces dernières années. Prix trop élevé du Speedster II et de la plus récente Cevennes (toutes deux à moteur de 206 S16 137 ch) par rapport à ceux annoncés au départ, rythme de production escompté jamais atteint, difficulté à constituer un réseau, inondation de l'usine de St Christol lez Alès, ou encore mise au point châssis plus ou moins aléatoire.

Avec l'arrivée de trois sociétés du Moyen Orient qui sont devenues majoritaires en juin 2005, PGO Automobiles semble repartis sur des bases saines. Si le dossier de presse de la marque au Mondial mentionne l'arrivée prochaine d'une boîte automatique ou un moteur 180 ch un peu plus tard, il ne dit rien des modifications apportées récemment aux trains roulants. L'expert qui s'est chargé de cette délicate mission n'est autre que Sylvain Dupré, un des pères de la très efficace et regrettée berlinette Hommel Echappement.

Voilà qui promet et nous donne vraiment envie de réessayer une PGO avant la fin de l'année. Et qui risque bien de justifier les 38 000 € minimum demandés. Pas celle recouverte de faux diams de notre photo (Swarosky) qui est sans doute sur le stand au Mondial pour faire écho au nouveau slogan de la marque : PGO, orfèvre automobile.