Hier, PSA dévoilait les comptes semestriels du groupe français, qui étaient très attendus suite aux récentes annonces faites. Aucune surprise, puisque les pertes se chiffrent à 662 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année. Si l'on compare à la marge positive de 405 millions d'euros de la même période en 2011, cela nous fait un milliard d'euros de différence négative entre les deux années. Une preuve de plus du problème qui règne au sein de l'industrie automobile française.

Sur le premier semestre 2012, c'est 448 euros perdus sur chaque véhicule vendu sur un total des ventes qui est de 1 476 000 unités dans le monde entire (980 000 en Europe). Cela est à mettre en parallèle de la chute massive des ventes de PSA (-15,2 %) qui représente le double de la moyenne européenne (-7,2 %).

Pour se défendre, Philippe Varin a insisté sur le fait que les résultats des études effectuées en 2009 sur le marché européen trois ans plus tard (16,6 millions d'unités) est en fait très éloigné de ce qui s'est produit (14,1 millions d'autos devraient finalement être vendues aux particuliers cette année). Cela explique en partie la surproduction des usines du groupe et le choix de la fermeture de l'usine d'Aulnay.