Ce plan anti-pollution proposé par Anne Hidalgo et porté par son adjoint aux Transports l'écologiste Christophe Najdovski est essentiellement centré sur la réduction de la vitesse à 30 km/h dans toutes les rues (hors grands axes) de la capitale. Cette limitation est déjà en vigueur dans toutes les rues aux abords des établissements scolaires mais serait ici étendue à quasiment toutes les voies parisiennes.


« Ce que nous voulons faire à Paris, c’est inverser la règle. Demain, la règle ce sera le 30 km/h et l’exception ce sera le 50 km/h qui sera maintenu sur les grands axes. C’est une question de choix et de volonté politique. Si on veut retrouver un air de qualité, chacun doit contribuer »


Même si cette mesure est à ranger dans la lutte anti-pollution, Christophe Najdovski indique que la vitesse moyenne à Paris est de 15 km/h et que la nouvelle limitation n'aura que très peu d'incidence sur cette moyenne mais qu'elle aura « une incidence sur le bien vivre ensemble entre les différents usagers de l'espace public qui sera ainsi plus apaisé. »

Vous l'aurez compris, cette mesure phare du plan anti-pollution ne devrait donc, selon ses propres auteurs, rien apporter dans le domaine de la diminution de la pollution !


Un autre point du plan prévoit « une sortie progressive et concertée du diesel à Paris ». L'élu vert explique : « Il y a plus de 3 millions de Franciliens qui vivent au quotidien avec un air qui est vicié. Aujourd’hui, nous avons un des parcs les plus diésélisés au monde. Ces vieux véhicules diesel sont aujourd’hui à l’origine de l’essentiel de la pollution que nous respirons. Nous voulons développer aussi les alternatives, comme le covoiturage, l’autopartage, pour offrir une alternative à la voiture individuelle. »