Interrogé par l'AFP, le numéro un français de l'automobile s'est refusé à confirmer hier soir un tel scénario, déjà évoqué en juillet dans la presse chinoise. « Le groupe ne fait pas de commentaire sur des rumeurs », a déclaré le porte-parole de PSA Peugeot Citroën. Il a seulement rappelé que les deux groupes possédaient une coentreprise, DPCA, exploitant trois usines à Wuhan (centre-est). Dans ce cadre, a-t-il ajouté, « nous réfléchissons en permanence aux opportunités pour approfondir notre partenariat avec Dongfeng ».

Selon les Echos, « les travaux préparatoires » à une alliance « ont déjà débuté », l'objectif étant de « définir des scénarios de partenariat à l'international entre les deux industriels, tout en préservant l'alliance actuelle de PSA avec General Motors en Europe ». GM contrôle déjà 7 % du capital de PSA.

Le journal économique évoque deux options étudiées : « la prise de participation directe de Dongfeng dans PSA dans le cadre d'une augmentation de capital » et la constitution d'un joint-venture PSA-Dongfeng, qui serait centré sur les pays émergents. Avec la nécessité de « ménager les relations avec GM ».

PSA a inauguré en juillet sa troisième usine dans la ville de Wuhan, au centre-est de la Chine, ce qui doit lui permettre de produire jusqu'à 750 000 voitures par an en 2015.