Jeudi dernier, le 20 avril, la direction de Volkswagen a obtenu le feu vert de son conseil de surveillance, présidé par l'ancien patron du groupe, le redoutable et redouté Ferdinand Piëch, pour une restructuration en profondeur du fer de lance du groupe, la marque vedette Volkswagen. Le directoire est désormais chargé de mettre en œuvre, avec le comité d'entreprise et le syndicat de branche IG Metall, les détails du programme de restructuration. Selon des chiffres publiés en février dernier, il pourrait tout de même entraîner jusqu'à 20.000 suppressions d'emplois. Pour le moment, les modalités de ce plan sont restées très vagues. L'actuel patron de Volkswagen, Bernd Pischetsrieder, en est donc provisoirement ressorti conforté contrairement aux craintes dont je m'étais fait l'écho il y a quelques jours ici. Il devra cependant encore passé l'épreuve du prochain conseil de surveillance, celui du 2 mai, pour voir son contrat éventuellement prolongé au-delà de début 2007, date à laquelle il prend pour le moment fin. Des rebondissements ne sont donc pas exclus d'ici là. A suivre...