C'est ainsi qu'a qualifié l'incident Emmanuel Maurel identifié comme leader d'une aile gauche d'un parti socialiste en pleine tempête : « cette irruption du réel nous rappelle de ne jamais oublier notre base sociale ». Des propose relayés par Le Monde au sujet du débarquement d'une cinquantaine d'ouvriers de l'usine PSA d'Aulnay menacée de fermeture. Scandant le slogan "Le changement c'est maintenant !", ils ont interrompu les débats à l'ordre du jour lancés peu avant par un premier ministre qui pensait avoir repris la main sur ses troupes en se montrant plus martial et déterminé que jamais. Las ! Il a fallu qu'il s'exfiltre sous la pression du groupe mené par Jean-Pierre Mercier, leader CGT de PSA.


Pierre Moscovici, le ministre de l'économie, s'est effacé après avoir été mis à l'index : « vous connaissez dans le Doubs la famille Peugeot, vous pouvez avoir un poids sur eux » a lancé le cégétiste, n'oubliant pas de rappeler à sa cible qu'elle était aussi un élu du département en question.


De son côté, le ministre de l'économie sociale et solidaire Benoit Hamon a... applaudi. "Avec Cahuzac, vous avez eu le sentiment de vous faire trahir. A PSA, nous savons ce que c'est. Nous aussi partageons ce sentiment de trahison parce que le gouvernement n'est pas intervenu" a martelé le syndicaliste. Ambiance ...