S’il y a bien une auto que j’aimerais conduire un jour, c’est celle-là. Belle, racée, puissante, atypique, historique… la liste de ses qualités est longue comme le vilebrequin d’une Viper !

Par respect pour elle, je crois que je passerais une bonne demi-heure à l’observer, à la scruter et à dénicher ses moindres détails techniques avant de monter à bord.

Une fois dedans, je pense que je perdrais encore 30 bonnes minutes à sentir les effluves des nobles matériaux.

Un peu comme un bon whisky que l’on hume pour en trouver les origines, on peut grâce à l’odorat se replonger dans le passé.

C’est aussi une manière de préparer les autres sens, l’ouïe, le toucher et la vue, à une autre époque, on se met progressivement dans le bain…

Seulement ensuite, je démarrerai le V… quelque chose, pour en écouter la douce mélodie qui s’en échappe.

Embrayage, première passée, me voilà lancé dans un autre monde… Quel rêve. Mais de qui s’agit-il au fait ?