Car si les trois grands constructeurs américains sont sortis financièrement d’affaire malgré de nombreux déboires, les réformes attendues dans le secteur se font attendre. Les modèles présentés qui connaissent le succès sont toujours aussi ostentatoires et statutaires. Les modèles à faible consommation ou se passant de moteur thermique restent marginaux. Ce qui trahit une vision à court terme du marché.
On pourrait se console avec la course au dressage des puces savantes avec laquelle les constructeurs se sont lancés avec frénésie. Les voitures connectées deviennent la norme et bientôt les automobiles autonomes arpenteront les rues. De quoi se réjouir ? En fait pas trop. Surtout si leur usage se conjugue avec le partage. Sur ce point, un certain Brian Johnson, analyste spécialisé de Barclays joue les rabats joies.
Ainsi, si les spécialistes prédisent l'essor de la voiture autonome d'ici cinq à 20 ans, ce décollage pourrait ouvrir une nouvelle période de crise pour les constructeurs traditionnels et leurs salariés. L’analyste pense que si les voitures autonomes et partagées deviennent la norme, c’est à terme une chute de 60% du nombre de véhicules sur les routes qui se produira avec, pour corollaire, une diminution d'un tiers du nombre d'usines d'assemblage de voitures de tourisme d'ici 2025 ou 2030.















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