C'est d'ailleurs le message que la mère d'un David passionné de la vie, jusqu'à y trouver la mort, veut faire passer. Un cas vécu et assumé en Grande-Bretagne par toutes les parties. De la famille endeuillée aux autorités. Le motard aime se sentir libre jusqu'à l'excès et fait souvent l'erreur de sombrer dans la facilité faussement distillée par son fier et fougueux destrier mécanique. L'automobiliste a une perception différente de son environnement, évoluant dans un autre espace-temps avec ses sensations propres, son confort anesthésiant et ses impératifs exclusifs. Lorsque les deux se rencontrent, il faut s'adapter. S'ignorer, c'est jouer avec le feu. Et la vie.
Chacun aura son expertise sur cet accident mortel. Mais si, au final, on retient que le jeu n'en vaut vraiment pas la chandelle et que chacun doit être responsable de l'autre, alors il en sortira quelque chose de positif. La mortalité routière en France n'a jamais été aussi basse depuis 1948. Mais le motard reste le plus vulnérable et c'est lui qui trinque le plus fort. Il est pourtant très minoritaire dans le flot quotidien de la circulation. Alors même s'il peut paraître parfois décérébré, essayons, parfois malgré lui, de le préserver.
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