C'est une enquête INSV/MGEN portant sur le sommeil et les transports qui le révèle : un conducteur sur 10 avoue s'être déjà endormi au volant en allant ou en revenant de son travail. La même étude assure que 77% des actifs prennent dans neuf cas sur dix leur automobile pour se rendre sur leur lieu d'activité. Du coup, ça nous fait pas mal de somnambule au volant, un phénomène qui toucherait plus particulièrement les jeunes conducteurs. Un sur cinq est dans la fourchette des 18-24 ans.


Des éléments recueillis, il ressort que 62% des actifs dorment en moyenne entre 7 et 8h par nuit en semaine. Pour autant, un actif sur trois (36%) souffre de manque de sommeil, avec des nuits inférieures à 6h, une durée de récupération "bien en deçà du temps de sommeil recommandé pour éviter des troubles de santé", insiste lourdement le Professeur Damien Léger, président de l'INSV.


Pour avoir toutes ces données qui seront disséquées lors de la 14ème journée Internationale du sommeil qui se déroulera le 28 mars prochain, il a fallu sonder les intéressés. Mais alors, comment font-ils pour survivre en dormant au volant ? Les sondeurs ont la réponse : les adeptes des bras de Morphée ouvre l'oeil à temps dans la plupart des cas avant l'accident. Un vrai cauchemar éveillé.