Depuis quelques temps, l'une des conséquences de la crise et des plans sociaux qu'adoptent les entreprises de l'industrie automobile, sont les séquestrations de dirigeants.

Chez Scapa, fabricant d'adhésifs pour l'automobile, 4 cadres ont été séquestrés le 8 avril.

Résultat ? Les syndicats ont obtenu une prime de départ 2 fois supérieure à celle prévue initialement.

Chez Caterpillar, 4 dirigeants ont également été séquestrés le 31 mars. Il a été concédé par la suite une baisse du nombre de licenciements, et une augmentation du montant du plan social.

Chez Faurecia, l'équipementier automobile 3 dirigeants ont été séquestrés le 10 avril.

Plusieurs sondages, parfois contradictoires, ont été menés suite à ces incidents. A priori, 50 % des français soutiennent ce type d'action... ce qui veut aussi dire que 50% les condamneraient.

Il est évident que certaines entreprises font profiter plus que de raison du contexte économique pour faire le maximum "de vide."

Pourtant, la crise est bien là, les licenciements sont malheureusement incontournables.

Est-ce pour autant une raison d'aller si loin ?

Peut-on apparenter ces mesures à des prises d'otages ?

Où est-ce désormais un passage obligé en France ou les simples grèves n'ont plus assez d'impact ?

Donnez-nous votre sentiment, à plus forte raison si vous êtes directement touché par l'un de ces plans.

Évidemment, nous vous demanderons de garder votre sang-froid sur un sujet qui est pourtant bouillant.


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