La Toyota Avensis étant commandée à 80 % en break et à 90 % en diesel, nous avons opté pour un modèle Touring Sports en finition intermédiaire Executive et équipé du 2,0 l D-4D de 143 ch et 320 Nm. Après quelques tours de roues, cela semble la motorisation à choisir tant la puissance paraît adaptée pour déplacer les 1 500 à 1 600 kg de l'ensemble à vide. Ni trop, ni pas assez, c'est en fait parfaitement dans le prolongement de l'approche pragmatique de Toyota, puisque c'est un bon compromis entre des performances acceptables, avec un 0 à 100 km/h annoncé en 9,8 secondes, et une consommation modérée officielle de 4,6 l/100 km avec des jantes en 17 pouces et 4,8 l/100 km avec des 18 pouces, ce qui permet dans les deux cas d'échapper au malus avec respectivement 120 et 124 g/km de CO2. On pourra cependant lui reprocher d'être bruyant en charge et parfois un peu rugueux à bas régimes. La boîte de vitesses mécanique à six rapports est, quant à elle, agréable à manipuler, ce qui est une bonne nouvelle en l'absence d'une alternative automatique.

Question tenue de route, sans surprise l'Avensis met avant tout l'accent sur le confort et se révèle une machine à digérer du kilomètre, avec un silence appréciable à vitesse stabilisée. Mais ça n'en fait pas pour autant un chamallow une fois sortie de l'autoroute et des voies rapides, comme nous avons pu l'apprécier sur les petites routes en lacets du Valais suisse, avec une prise de roulis qui reste tout à fait raisonnable. Mieux encore, la direction revue par Toyota se montre d'une précision étonnante.

Au terme de notre essai sur un total d'environ 400 km, notre consommation réelle s'est établie à 6,8 l/100 km, ce qui semble plutôt flatteur au regard du profil des routes empruntées et du rythme de conduite imposé par le tournage de la vidéo.