Le Carens repose sur une plateforme de Cee’d. Une architecture classique (train avant type pseudo Mc Pherson et essieu arrière semi-rigide) qui offre une tenue de route fade mais sécuritaire. Les mouvements de caisse sont bien contenus pas une barre anti-roulis de gros diamètre alors que l’ESP corrige comme il se doit la forte tendance sous-vireuse du coréen. L’amortissement lui travaille efficacement et c’est plaisant pour qui est amené à avaler les kilomètres. Même constat quant à l’insonorisation. Les passagers voyagent dans un univers quasiment hermétique au bruit. Sous le capot, Kia reconduit l’offre de motorisations présente sur la Cee’d. A savoir un 1.6 essence GDI de 135 ch et un 1.7 diesel CRDI décliné en deux niveaux de puissance (115 ch et 136 ch). Nous avons pris en main le plus puissant d’entre eux. Sur le papier, ce moteur figure comme le plus apte à animer les 1700 kg du Carens du fait de son couple important (330 Nm à partir de 1750 tr/min). A l’usage, il en est tout autre. La mécanique est poussive et contraint le conducteur à jouer régulièrement du levier pour bénéficier d’une once de dynamisme. La consommation est en rapport des prestations : ordinaire, avec une moyenne de 7 l/100 km relevée sur notre essai. A défaut d’être aussi vif, son petit frère (1.7 CRDI 115 ch) se montrera vraisemblablement moins gourmand. Cette troisième génération aurait mérité une mécanique plus aboutie pour prétendre rivaliser avec les leaders de la catégorie. Vraiment dommage car le coréen dispose d’un niveau de sécurité active qui pourrait faire rougir les français comme l’alerte au franchissement de ligne et l’aide au stationnement actif.