À l’encontre de son positionnement sportif, le CLA ne pourra compter que sur des 4 cylindres. Même la future version AMG fera appel à cette architecture. Normal, sa plateforme ne laisse pas le choix à d’autres excentricités. La palette de motorisations disponibles, qu’elles soient essence ou diesel est passée aux normes Euro 6. Nous avons pris le parti de tester l’unique diesel au catalogue : le 220 CDI. Il s’agit du plus puissant des mazouts proposés sur la famille « A ». Avec ses 170 ch et son couple confortable de 350 Nm, il est le plus apte à compenser la cinquantaine de kilos supplémentaires engrangée par rapport à la berline (1400 kg). Ce pourrait être un beau mariage (bien que l’essence convienne mieux à l’esprit du CLA) si l’agrément n’était pas entaché par la boîte à double embrayage 7G-DCT. Un modèle de lenteur face à ce que proposent les compatriotes. Qu’importe le mode choisi (Economie, Sport et Manuel) c’est sans conteste le point noir de ce CLA. C’est d’autant plus dommage que le 220 CDI est exclusivement équipé de cette boîte. Elle a toutefois quelques bienfaits comme un taux d’émissions de 109 g de CO2/km (neutre au malus) et des consommations maîtrisées. Nous avons relevé une moyenne de 6,3l/100 km sur notre parcours essentiellement montagneux. Les amateurs de dynamisme auront le loisir d’investir dans le 250 essence (2.0 T 211 ch) ou d’attendre la bouillante version AMG (360 ch) prévue pour l’an prochain.


Double jeu

Essai vidéo - Mercedes CLA : gros pouvoir de pénétration

Les liaisons au sol du CLA se composent d’un train avant McPherson et d’un essieu arrière multibras. Un gage de confort et de souplesse si vous optez pour le châssis éponyme (Confort). Les suspensions travaillent de concert pour offrir un toucher de route moelleux et rassurant. Un poil aseptisé, certes, mais le comportement devient beaucoup plus incisif avec le châssis Sport (abaissé de 1,5 cm). Solide sur ses appuis, le CLA fait alors preuve d’une excellente stabilité. Les pneumatiques larges et les jantes de gros diamètres (18’’) aident à l’excellent maintien en courbe, sans trop dégrader le niveau de confort. L’agilité de l’allemande est tout simplement étonnante pour une voiture de ce gabarit. Elle enchaîne les courbes serrées comme une citadine grâce à sa direction électromécanique très directe. Enfin, le produit correspond à l’étiquette ! Si vous êtes venus chercher du Sport, c’est sans conteste ce châssis qu’il vous faut. On est agréablement surpris par le comportement dynamique et un poil joueur de cette traction. Calé au ras du sol dans les sièges baquets, on se prend rapidement à faire corps avec la voiture. A savoir que cette Baby CLS peut également bénéficier d’une transmission intégrale 4-Matic.