Mercedes reconduit l’offre de moteur de l’actuelle génération. À savoir du 4 cylindres ! Essence et diesel. Au lancement seulement trois motorisations seront proposées C180, C200 pour l’essence et C220 Bluetec pour le diesel. Le 250 arrivera quelques mois après et sera rejoint par un nouveau 1.6 disponible en deux niveaux de puissances et fournit par Renault : 115 et 136 ch. Les puissances s'échelonneront donc de 115 à 204 ch. Hormis le méchant V8 AMG (450 ch), aucun moteur « noble » de type V6 n’est prévu pour la France (la C400 4MATIC équipée du V6 Turbo n’est pas prévue au catalogue). Toutes ces motorisations répondent d’ores et déjà aux prochaines normes Euro 6. Par ailleurs, des versions hybrides essence et diesel compléteront le dispositif. La C 300 BlueTEC Hybrid associera un 4-cylindres diesel de 204 ch à un module électrique de 27 ch.


En attendant ces évolutions c’est vers le 220 Cdi que nous avons concentré nos efforts. Ce 4 cylindres diesel de 170 ch. Aidé ici par la boîte automatique 7G-Tronic Plus (moins performante que la boîte ZF de chez BMW), dont la commande est toujours (malheureusement) au volant, il délivre son couple maxi (400 Nm) sereinement aux roues arrière. Ni foudroyant, ni sportif le bloc diesel mène les 1 550 kg de la berline sans jamais être pris en défaut. Il a le mérite d’être sobre (6,2l/100 km, consommation relevée durant notre test), discret et surtout exempt de malus écologique. Son grand frère 250 Cdi devrait tout de même offrir plus d’agrément.


La nouvelle Mercedes Classe C inaugure un tout nouveau châssis, plus léger, composé d’un train avant à quatre bras et d’un essieu arrière multibras. La suspension standard jouera sur trois niveaux d'amortissement alors que la suspension pneumatique offre cinq modes de fonctionnement (confort, eco, sport, sport+ et individual) et une direction à démultiplication variable qui offre un meilleur ressenti qu’auparavant. Cette dernière version est dotée d’un correcteur d'assiette intégral qui permet à l’allemande de virer à plat et d’offrir une tenue de route irréprochable à rythme soutenu. Irréprochable, mais pas très fun. La Classe C, même en mode Sport + garde l’arrière-train vissé au bitume. Le contrôle de stabilité étant impossible à désactiver. À rythme de sénateur la Classe C dotée des suspensions pneumatiques filtre avec classe les aspérités. On est à bord d’une Classe S, silencieuse, confortable et surtout moins vieillotte. La transmission intégrale 4-Matic est reconduite pour certains modèles.