L’offre moteurs de la 500 L Living est relativement vaste avec même une proposition essence/GPL sur le 1.4 T-Jet de 140 ch. En essence, on trouve donc le 0.9 Twinair de 105 ch tandis qu’en diesel, 3 motorisations sont au catalogue : 1.3 Mjt 85 ch, 1.6 Mjt 105 ch et 120 ch.


Pour notre essai, nous avons eu la puissance intermédiaire, à savoir le 105 ch diesel qui représente avec son couple de 320 Nm à 1 750 tr/min le minimum syndical. En effet, malgré un poids plutôt raisonnable de 1 395 kg, cette 500 L Living manque cruellement de reprises et les accélérations sont faiblardes. Il faudra donc, dans certaines situations, ne pas hésiter à tomber un rapport pour gagner en pêche mais au détriment du confort phonique altéré par la sonorité très (trop) présente du moteur. Bon point concernant la consommation mesurée avec une moyenne avoisinant les 5,5 l/100 km. Tous ceux qui voudront plus de dynamisme s’orienteront plutôt vers le 1.6 Mjt de 120 ch, mais attention à la valeur de couple identique à notre 105 ch.


Essai vidéo - Fiat 500 L Living :  la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf

À côté de cela, on constate également un comportement peu dynamique. Clairement typée confort avec des passagers qui dominent la route, la 500 L Living n’aime pas être bousculée. Dès le moindre virage, cela se traduit par des mouvements de caisse et une prise de roulis importante. Une situation qui n’est pas arrangée par le confort qui reste relativement ferme tant au niveau de la sellerie (assise courte et rembourrage dur) que de l’amortissement, surtout avec les jantes 17 pouces de notre modèle d’essai. Ce tableau, un peu noir sur route, s’améliore légèrement en ville où cette 500 L s’avère agréable à mener, grâce notamment au mode City de la direction qui facilite les manœuvres à basse vitesse ou le stationnement.