Barack Obama était jeudi en déplacement en Italie, et le président américain en a profité pour rappeler que les négociations sur le fameux traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Europe étaient toujours en cours : « nous avançons bien sur le traité qui pourrait, à terme, booster les investissements pour les petites et moyennes entreprises de chaque côté de l'Atlantique ».
Actuellement, sur le plan tarifaire, les barrières économiques (douanes, taxes, etc...) font grimper la note de chaque véhicule importé aux USA ou en Europe de 26 % en moyenne. L'Europe a droit à 10 % de taxes tandis que les Etats-Unis appliquent un taux de 2,5 % pour les véhicules particuliers assemblés en Europe. Selon l'ACEA (associations des constructeurs automobiles européens), la suppression des barrières pourrait faire grimper les exportations américaines vers l'Europe jusqu'à + 347 % tandis que dans l'autre sens, la progression irait jusqu'à + 149 %.
Evidemment, les marques européennes présentes sur le sol américain (groupe VW, BMW, Mercedes...) et les constructeurs américains commercialisant en Europe attendent de pied ferme la signature de ce traité. Mais il se pourrait que certains soient bien plus déçus que d'autres puisque l'uniformisation concernera également la sécurité, l'environnement et bien d'autres domaines. A ce petit jeu, les Américains ont peut-être plus gros à perdre que les constructeurs européens. Ce n'est certainement pas demain que vous verrez un F150 Raptor chez votre concessionnaire Ford.














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