Le rapport sur le financement des transports du Grand Paris vient d’être rendu public. Bilan : tout le monde devra mettre la main à la poche.

Prolongement et amélioration des lignes existantes, rocade de métro automatique en banlieue… La liste est longue concernant la modernisation de notre réseau de transports. Qui va payer ces bonnes intentions ?

  • Le voyageur : actuellement, l’usager des transports en commun ne paie qu’un tiers du coût réel de son trajet. Malgré la grogne des voyageurs, il s’agit de « l’une des plus faibles participations du monde » ; les prix devront – encore - augmenter, mais l’ombre du faible pouvoir d’achat plane. Le plan de zonage devrait être revu également.
  • Le contribuable : l’automobiliste comme l’usager devront payer une « taxe Grand Paris », qui avoisinerait les 20 euros par ménage.
  • L’automobiliste : si le péage urbain n’a pas encore sa place, les non-Franciliens de passage devraient payer une taxe de séjour additionnelle. Les amendes de stationnement devraient passer de 11 à 20 euros.
  • Les transporteurs : l’éco-redevance devrait augmenter de 30%.
  • Les entreprises : elles verraient leur taux de versement transport augmenter deux fois de 0,1%, ainsi que la taxe sur les locaux à usage de bureaux et la redevance sur la création de bureaux.
  • Les collectivités locales : pour participer davantage au financement (+4,2%), la fiscalité régionale et départementale devrait augmenter.
  • Les bénéficiaires des plus-values foncières dues aux nouveaux réseaux de transport : ils seront imposés, surtout dans les environs de la gare de Pleyel (93) et Orly (94).

Force est de constater que le particulier va y laisser quelques plumes… en espérant que le réseau de transports en vaille la peine et donne envie aux usagers de les emprunter.