Essai - Honda FR-V 2.2 i-CTDi : sea, six and sun

La plate-forme utilisée ne dérive pas de la nouvelle Honda Civic, mais du tout chemin Honda CR-V. De part ses voies très larges (supérieures à celle du Multipla), à sa hauteur modérée et à des suspensions relativement efficaces, le Honda FR-V contrôle bien ses mouvements de caisse, au moins le roulis. Un peu moins les mouvements longitudinaux, ce qui donne l’impression d’un motricité moyenne à l’accélération, le train avant ayant tendance à se délester un peu plus que la moyenne. L’antipatinage veille, tout comme le contrôle de stabilité VSA -pour une fois déconnectable- satisfaisant.

Bons freins même si l’endurance peut être pris en défaut à pleine charge et (ou) sur route de montagne sur cette version Diesel. ABS et fonction freinage d’urgence discrets en série. Direction relativement directe et linéaire à l’assistance agréable et diamètre de braquage très court. Le Honda FR-V offre un comportement sain et sécurisant, avec un train arrière sage au lever de pied et une propension assez nette au sousvirage (le train avant élargit la trajectoire en cas d’optimisme en virage).

Si la tenue de route très proche d’une berline classique n’est finalement pas beaucoup plus efficace que celle de l’excellent Fiat Multipla, son amortissement garantit toutefois un confort supérieur, autrement dit de très bonne facture et certainement au top des monospaces compacts. On ne peut déplorer que des bruits de roulement un peu plus audibles qu’ailleurs et un très léger bourdonnement dus aux remous d’air dans la zone du pare-brise au delà de 150 km/h pour pouvoir dresser un bilan irréprochable.