ce moteur à l’architecture unique au monde est particulièrement agréable à utiliser

Le XV sera vendu avec 3 motorisations : 2 essence qui resteront anecdotiques en France (1.6i 114 ch et 2.0i 154 ch) et un diesel : le 2.0D disponible exclusivement en boite mécanique. Pour notre essai, nous avons bien évidemment choisi la version diesel qui représentera la majorité des ventes. Développant 147 ch et doté surtout d’un couple de 350 Nm disponible entre 1 600 et 2 400 tr/min, ce moteur à l’architecture unique au monde (Subaru est la seule marque à utiliser un boxer diesel) est particulièrement agréable à conduire puisqu’il se montre réactif lors des phases d’accélération tout en profitant de reprises franches et incisives. Très plaisant d’autant plus que les vibrations sont quasi nulles du fait de l’excellent équilibre de la mécanique. On reprochera toutefois une sonorité peu flatteuse notamment à froid où il émet des claquements désagréables ; un défaut que l’on retrouve également lors des phases d’accélération mais de manière moins importante. En termes de performances, le XV est tout à fait dans la norme avec un 0 à 100 km/h abattu en 9,3 secondes et une vitesse de pointe flirtant avec les 200 km/h ; le tout pour des rejets de CO2 de 146 g/km et une consommation relevée lors de notre essai de 7,5 l/100 km.


Essai vidéo  - Subaru XV : prêt pour la mêlée

Réputée pour les qualités dynamiques de ses modèles 4 roues motrices, Subaru fait preuve une nouvelle fois de son expérience. En effet, malgré une garde au sol de 22 cm qui lui permet de s’aventurer relativement facilement hors du bitume, le XV est très loin d’être pataud bien au contraire. Les mouvements de caisse sont particulièrement bien maîtrisés, notamment le roulis, ce qui donne l’impression d’avoir affaire à un SUV particulièrement agile, ce qui est le cas. Il est ainsi largement plus plaisant à mener que la plupart de ses concurrents sont mal à l'aise quand le rythme s’accélère. Le poids contenu du XV qui ne dépasse pas les 1 500 kg va dans ce sens, tout comme la direction relativement précise ainsi que l’excellent compromis efficacité/confort qui est sans aucun doute l’un des meilleurs de la catégorie avec le nouveau Mazda CX-5. Une belle preuve du savoir-faire de la marque japonaise qui excelle dans ce domaine grâce à son dispositif de transmission intégrale parfaitement symétrique qui garantit une excellente répartition des masses, un bon équilibre et un comportement presque idéal.

Néanmoins, malgré les qualités certaines de son Crossover, Subaru ne prévoit pas de le commercialiser en deux roues motrices et ce même si la majorité des ventes de la catégorie s’effectue dans cette configuration. Dommage.