A l’inverse de son aînée qui avait bénéficié des conseils éclairés d’Heuliez, la 207 CC a été entièrement conçue et réalisée par Peugeot. Une « première mondiale » selon le constructeur français qui insiste sur la réalisation « en interne », du toit rigide escamotable.

Essai - Peugeot 207 CC : une héritière de poids

Reprenant la même cinématique que la 206 CC, ce dernier se rétracte dans le toit en 25 secondes et en roulant jusqu’à 10 km/h. Désormais, l’ouverture et la fermeture sont automatisées. Plus besoin d’arrimer ou décrocher manuellement le toit à la bais de pare-brise. Nouveauté également, le système short-drop qui abaisse de quelques millimètres les vitres électriques pour garantir une meilleure étanchéité à l’aide de joints culbutos.

Essai - Peugeot 207 CC : une héritière de poids

Le décapotage accompli, le volume de coffre chute à 187 litres. On regrette l’absence d’un système de « levée de toit » pour faciliter l’accès aux bagages, comme par exemple sur l’Opel Astra TT. Second point et non des moindres, l’ouverture du coffre. Cette dernière s’effectue uniquement à la clé ou par un bouton situé sur la console centrale. Impossible d’ouvrir manuellement le coffre lorsque la voiture est en cabriolet. Un choix tactique, du constructeur censé garantir une sécurité contre le vol.

Essai - Peugeot 207 CC : une héritière de poids

La longueur habitable augmente sensiblement (+49 mm) par rapport à la 206 CC. L’espace dédié au conducteur et son passager a été amélioré grâce à une course plus importante dans le réglage de l’assise. Les grands gabarits n’auront aucune gêne, à l’avant… En bon cabriolet 2+2, la 207 CC propose deux places d’appoint à l’arrière, vivement déconseillées aux personnes mesurant plus d’1m80. En configuration coupé, même combat.

A la décharge du constructeur, il faut savoir que le logement de la roue de secours (absente sur 206 CC), le système d’arceau de protection et l’airbags sur la colonne de direction sont très gourmands en place.