
A la fin du second parcours, nous avons eu droit à un débriefing concernant nos performances d'éco-conducteur. Les résultats sont plutôt satisfaisants :
- consommation moyenne : - 11,2 % (de 5,02 l à 4,46 l/100 km)
- consommation instantanée maximum : - 28,5% (de 10,1 à 7,2 l/h)
- consommation totale : - 14,4% (0,24 à 0,21 l)
- nombre de sur-régimes : - 76,9% (de 13 à 3 !)
- durée en sur-régimes : - 92,1% (de 51 à 4 secondes !)
- nombre de freinages : - 12,5% (de 8 à 7 freinages)
- distance des freinages : -11,9% (de 0.36 à 0.32 km)
- durée des freinages : - 4,35% (de 46 à 44 secondes)
- rejets de CO2 : - 14,4 % (de 0,628 kg à 0,538 kg)
Cette seconde formation est intéressante pour le conducteur puisque ce sont les mauvaises habitudes qui sont pointées du doigt et corrigées de façon instantanée ; mais elle est intéressante aussi pour l’entreprise qui paie la formation au salarié, car la structure réalise immédiatement les économies de carburant qu’elle va effectuer.
Selon le nombre de kilomètres effectués par le conducteur, le formateur peut donner une idée relativement précise du nombre de litres de carburant économisés sur une année. C’est évidemment par l’argent que l’écologie se négocie… Mais force est de constater que la méthode est efficace tant d’un point de vue environnemental qu’économique.
Mais sur la durée ?
Toutefois, après la formation, les mauvaises habitudes reviennent petit à petit, d’où la nécessité de faire une petite « piqûre de rappel » au bout de six mois pour refaire un bilan de compétence. En général, on économise 25 à 30% de carburant après la formation ; une fois que les mauvaises habitudes réapparaissent mais que le conducteur reste conscient des efforts à fournir, on compte une économie de carburant de l’ordre de 5 à 15% en moyenne.
Ce phénomène du « naturel qui revient au galop » est un fait dont les formateurs sont conscients : quand une entreprise investit dans ce type de formation, une révision et un bilan sont en général compris pour l’entreprise qui a investi dans le programme. Les salariés ont donc droit à la petite piqûre de rappel, entre six mois et un an après la journée de formation.
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Par Anonyme
méthode appliquée et approuvée... par moi :D
Par Anonyme
Bonsoir, Cela ne pose t'il pas de probleme à la longue de passer les rapports si bas en regime ? Surtout à basse vitesse !? Genre probleme de coussinets de bielle ? D'autre part, on parle d'economie... mais où est le plaisir de conduire ? Je me rapelle de m'a toute premiere heure de conduite à l'auto-ecole et surtout d'une question sur laquelle j'ai buté : Le permis, pour vous, est-ce un plaisir ou une necessité ? Va t"elle etre remplacée (si ce n'est pas déjà fait...)
Par Anonyme
le passage des rapports plus tôt qui pose des problèmes (encrassement, etc etc...) c'est un mythe à condition de le faire correctement et de ne pas aller écraser l'accélérateur en suivant. Plaisir de conduire ? moi franchement ça n'est pas vraiment un plaisir mais une nécessité comme beaucoup de personnes (forcément, ici , c'est forum automobile donc beaucoup de passionés mais dans la réalité beaucoup de gens s'en passeraient bien. C'est si grave de ne pas éprouver de plaisir en conduisant ?
Par Anonyme
nan ne t'inquette pas, c'est d'avoir du plaisir en condisant qui est condanable de 90E et d'une balle dans la nuke si tu est pris sur le faite par les ofrces de l'ordre
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