Notre présentateur fétiche du Bigdil est finalement un grand passionné de belles voitures : de la Testarossa à la Lamborghini, en passant par la Viper et la Porsche Almeras, toutes l’ont fait craquer. En plus de son amour pour les voitures, Vincent Lagaf' nourrit aussi une passion pour le jet-ski : il a d’ailleurs franchi le Cap Horn en mars 2000 avec ses deux camarades, Luc Alphand et Alexandre Debanne.

Caradisiac : Pour toi, quelle est la plus belle voiture au monde ?

Vincent Lagaf' : L’Aston Martin DB7.

Caradisiac : As-tu un jour craqué pour une voiture ?

Vincent Lagaf' : En fait, chaque fois que j’achète une voiture, c’est parce que je craque pour elle… et j’ai finalement beaucoup craqué. J’ai notamment eu une Ferrari Testarossa, une Lamborghini Diablo et une Porsche.

Caradisiac : Avec quoi roules-tu actuellement ?

Vincent Lagaf' : Une Jaguar XKR, un peu poussée. Elle doit avoir plus de 400 chevaux.

Caradisiac : Es-tu motivé par les courses de voiture ?

Vincent Lagaf' : Malheureusement, je n’ai pas l’expérience d’Alex Debanne, ce qui fait que lorsque nous faisons des courses en kart, il me bat tout le temps. Et ça finit par ne pas être très drôle !

Caradisiac : Mais tu aimes quand même bien les chevaux sous le capot ?

Vincent Lagaf' : En fait, je ne roule pas très vite, mais j’aime bien mettre un grand coup de patate dans l’accélérateur de temps en temps. Si je dois rouler vite, je pars à 4 heures du mat’, et j’emporte 5 ou 6 détecteurs de radar.

Caradisiac : Es-tu impressionné par un pilote ?

Vincent Lagaf' : Oui, Ayrton Senna. C’était vraiment quelqu’un qui avait un inconscient maîtrisé. Il était guidé par le doigt de Dieu.

Caradisiac : Quand tu te fais arrêter par les gendarmes, ça se passe bien ?

Vincent Lagaf' : Si j’ai roulé très au-dessus de la moyenne, je négocie. Par contre, si c’est juste 30 ou 40 km/h au-dessus de la moyenne, je paie.

Caradisiac : As-tu rencontré une situation particulière ?

Vincent Lagaf' : Une fois, je me suis fait arrêter avec ma Diablo. Je pensais en prendre vraiment pour très cher, mais en fait, en échange, le gendarme m’a demandé de l’emmener faire un tour en voiture. Je ne t’explique pas le tour que je lui ai fait faire…

Caradisiac : Quels sont tes critères dans le choix d’un véhicule ?

Vincent Lagaf' : Il faut que ce soit un coupé, avec pas plus de 450 ou 500 chevaux, mais pas moins de 350 ; soit un gros pick-up américain avec un gros V8. J’adore le V8. J’aime bien les voitures que l’on ne voit pas à chaque croisement.

Caradisiac : Es-tu plus sensible à l’esthétique ou aux performances ?

Vincent Lagaf' : Je regarde en premier lieu le look. Il faut qu’il me séduise. Ensuite, je m’intéresse aux performances, puis au prix.

Caradisiac : Qu’attends-tu d’une voiture ?

Vincent Lagaf' : Ce n’est pas de la voiture que j’attends beaucoup, mais plutôt du service après-vente. Il faut que le service soit à la hauteur du prix de ce type de voitures.

Caradisiac : Ton examen du permis de conduire, tu t’en souviens ?

Vincent Lagaf' : Bien sûr. En fait, je suis allé passer mon permis directement avec ma voiture. Mon père m’avait acheté une vieille Volvo avec laquelle je roulais depuis deux ans sans permis. Comme il venait d’être muté, il n’a pas pu voir que j’étais allé à l’examen avec ma Volvo !

Caradisiac : Te souviens-tu de ta première voiture ?

Vincent Lagaf' : Oui, c’était une Volvo 142S. A 200 000 km pile, j’ai serré le moteur. Et pourtant, on lui en avait fait voir…

Caradisiac : T’arrive-t-il de mettre les mains dans le moteur ?

Vincent Lagaf' : Tu sais, au départ je suis mécano. Avec toutes les voitures modernes, tu ne vois plus rien lorsque tu ouvres le capot. Par contre, j’ai une vieille Jeep, un Buggy, un Dodge, des quads, et là, j’adore faire la mécanique.

Caradisiac : Si tu devais faire une pub TV pour une voiture, laquelle choisirais-tu ?

Vincent Lagaf' : Ce qui est sûr, c’est que je ne prendrais pas une marque française. Par contre, je me vois bien en plein bouchon sur l’autoroute avec un Hummer… D’un seul coup, devant l’attente interminable, je prendrais les bas-côtés et roulerais dans l’herbe !

Caradisiac : As-tu vécu une anecdote en voiture ?

Vincent Lagaf' : Je devais faire le parcours Vittel-Bruxelles. C’était l’hiver, et nous étions partis sur le coup de 22 heures. Je roulais très vite sur l’autoroute, et à un moment donné, sans prévenir, la route est passée du noir-bitume, au blanc-neige. Je te passe toutes les figures de style que nous avons pu faire, mais entre autres, après avoir touché la rambarde à droite, puis à gauche, nous avons littéralement décollé, fait un tonneau en l’air, sans rien toucher, puis atterri dans la neige et la boue quelques mètres plus bas. Nous étions trois dans la voiture, et personne n’avait une seule égratignure. Nous avons alors décidé de remonter le long de l’autoroute, afin d’appeler les gendarmes pour venir enlever la voiture. Et à ce moment-là, une voiture immatriculée en Belgique s’est arrêtée, puis a fait marche arrière afin de se porter à notre hauteur. De là, est sortie une femme avec un livre à la main, pour nous demander à quoi correspondait un témoin rouge allumé sur son tableau de bord.

Devant le choc que nous venions de vivre, nous lui avons ordonné de remonter dans sa voiture et de repartir, et lui avons fait remarquer que c’était très dangereux de rester sur une bande d’arrêt d’urgence. Et d’une façon peut-être un peu désagréable, nous l’avons renvoyée dans ses plate-bandes !

Eh bien tu sais ce qu’elle nous à répondu ? Que nous étions vraiment des Français pas aimables du tout. Remarque après un tonneau… il y a de quoi !

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