Avec sa gueule de Dark Vador le Volkswagen Crafter a suscité quelque questions. Le succès rencontré par ce modèle sur notre territoire prouve qu’il a trouvé son marché.

Le Volkswagen Crafter est, comme le LT précédent , issu d’une coopération avec Mercedes-Benz. Les différences entre les deux familles porte sur la calandre, les chaînes cinématiques et… la couleur des cadrans de bord. Moteurs et boîtes sont distincts. Volkswagen reste fidèle à son 5 cylindres en ligne développant de 89 à 164 ch. La marque qui a initié la « course à l’armement » semble ici calmer le jeu. Bien que badgé TDI, ce moteur (d’origine Audi) a recours à une injection à rampe commune .

L’accord moteur/boîte est excellent et Volkswagen a la bonne idée de doter toute la gamme d’une boîte 6 rapports. Du coup, même la version de base de 89ch fait preuve d’un agrément décent. Mais le cœur de gamme sera constitué par les deux versions 109 et 136ch. Pour un usage urbain intensif ou le camping-car, Volkswagen a préféré une boîte robotisée (baptisée Shiftmatic) plutôt qu’une boîte automatique. Celle-ci est associée à l’aide en démarrage en côte et est proposée sur les motorisations 109 et 136 ch.

Volkswagen France a retenu les fourgons tôlés et vitrés, des châssis simple et double cabine et un plateau ridelles. Les portes coulissantes suivent l’évolution de la hauteur de pavillon (hormis pour la version super-surélevée). Attention en ville : le marchepied arrière est très exposé. Le volume de chargement est régulier et aisément exploitable. Le confort est excellent et le comportement routier digne d’un bon monospace. Fait rare, Volkswagen soigne l’équipement.