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Alpine : un avenir pensé au rabais ?

On peut voir le verre à moitié plein et se dire qu'Alpine a un futur. Ou voir le verre à moitié vide en constatant que cet avenir a été imaginé à moindres frais.

Alpine : un avenir pensé au rabais ?

Quatre ans seulement après son grand retour, la nouvelle A110 ayant été présentée début 2017, Alpine part dans une nouvelle direction, sous l'impulsion de Luca de Meo. De quoi rassurer sur l'avenir du constructeur, qui avait pu susciter des inquiétudes en 2020.

Alpine pouvait en effet déjà sembler sur un siège éjectable, le groupe traversant une tempête financière. Après un excellent départ, les ventes de l'A110 se sont fortement tassées, provoquant un gros ralentissement de la production à l'usine de Dieppe, bien avant la crise du coronavirus. Et Jean-Dominique Senard, président du Losange, a carrément laissé planer le doute sur le futur du site historique normand.

Luca de Meo avait heureusement vite rassuré après son arrivée chez Renault en juillet 2020, confirmant un avenir pour Alpine. Lors de sa grande conférence pour présenter sa "Renaulution", le directeur général a détaillé ses projets pour la marque. Avec une décision importante : faire d'Alpine le seul porte-étendard du sport pour l'ensemble du groupe.

C'est d'ailleurs la base du projet de Meo : créer une nouvelle entité Alpine en réunissant les activités actuelles d'Alpine Cars, Renault Sport Cars et Renault Sport Racing. L'idée : "associer la crédibilité d'une marque authentique, d'une production spécialisée, d'une maîtrise de l'ingénierie et de l'immense exposition médiatique de la Formule 1."

Alpine entre ainsi dans une "nouvelle dimension"… à peu de frais donc ! L'arrivée de la marque en Formule 1, c'est un simple changement de nom et de couleur de l'écurie Renault Sport. Pas de dépenses supplémentaires, Alpine repend ainsi à son nom de l'existant. Un tour de passe-passe malin pour un expert du marketing tel que De Meo. Mais pour habiller Pierre, il a donc déshabillé Paul. Renault Sport disparaît, et le Losange n'a donc plus d'engagement sportif majeur à son nom !

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Désormais, c'est Alpine qui doit profiter à Renault, dont les sportives devraient être nommées Alpine. Ce qui a déjà été le cas par le passé, on se souvient bien sûr de la R5 Alpine. Et celle-ci devrait faire son grand retour. Luca de Meo a confirmé le développement d'une gamme de trois nouveaux modèles pour Alpine, tous électriques.

Dans le lot, il est déjà indiqué une petite sportive de segment B. Et le teaser donné par Alpine peut faire penser à un retour de la R5 Alpine, avec donc en base la future citadine électrique néo-rétro de Renault. Un crossover de segment C est aussi au menu… qui pourrait lui être dérivé de la prochaine Mégane-E. Il y a heureusement un projet de remplaçante pour l'A110, avec un associé : Lotus.

Alpine : un avenir pensé au rabais ?

La gamme d'Alpine va-t-elle associer véhicules exclusifs et Renault en version sportive ? Voilà qui fait penser à ce qu'est devenu Cupra vis-à-vis de Seat. Une comparaison qui n'a rien d'un hasard, puisque Luca de Meo vient de Seat et est à l'origine de cette émancipation marketing de Cupra, qui n'a pour l'instant qu'un modèle exclusif, le Formentor (et encore, c'est une Leon crossover). L'homme aime décidément appliquer chez Renault ses recettes du passé, puisqu'avant de relancer la R5, il a fait revivre la 500 chez Fiat.

Il y a quelques jours, avec ses nouveautés électriques, on imaginait Alpine glisser du Porsche français au Tesla français. Le voir en Cupra français, avec cette impression d'un nouvel avenir imaginé à moindres frais, pourrait faire moins rêver ! Il faut reconnaître que de Meo n'allait de toute manière pas investir massivement dans un label qui doit d'abord prouver sa rentabilité. Et gardons en tête le principal, Alpine va rester en vie, et c'est bien le plus important.

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