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2. Au volant : la route est belle

Essai vidéo - Fiat 124 Spider : braquage à l'italienne

A l'appui sur le bouton de démarrage, le petit 4 cylindres 1.4 turbo s'ébroue dans une sonorité fort sympathique -qui s'estompe malheureusement avec les montées en régime. Ce bloc est l'une des principales différences avec la Mazda donneuse de plateforme. Quand la japonaise se dote de deux blocs atmosphériques (1.5 131 ch et 2.0 160 ch), l'italienne n'offre qu'un unique bloc 1.4 de 140 ch, doté donc d'un turbocompresseur qui lui souffle dans les chambres de combustion. Son caractère est donc bien différent de celui des blocs japonais.

Très creux à bas régime, avant que le turbo ne se mette en route, il oblige à jouer du levier de vitesses en sortie de virage ou d'épingle, et même parfois à repasser en première, pour obtenir un peu de peps, d'autant que quand certains blocs sous assistance respiratoire affichent un couple maximal disponible très tôt (parfois dès 1 500 tours), les 240 Nm de celui-ci se font désirer et ne déboulent qu'à 2 250 tours, et concrètement plus proche des 2 500 d'ailleurs.

Essai vidéo - Fiat 124 Spider : braquage à l'italienne

Ensuite, le souffle du turbo aidant, les accélérations et les reprises sont toniques, très toniques, permettant, ESP désactivé, de rendre le train arrière très joueur. Un peu d'angle au volant, une reprise des gaz anticipée, et la jolie glissade parfaitement maîtrisable est au rendez-vous. En cela, et c'est une bonne nouvelle, la 124 Spider garde le comportement sportif et mobile de la MX-5. Et des performances, avec 140 ch "seulement", qui se rapprochent de celles de sa concurrente en 2.0 litres 160 ch, soit un 0 à 100 km/h abattu en 7,5 s contre 7,3. Et une vitesse de pointe supérieure, qui accroche les 217 km/h contre 214. Pas mal, sachant qu'elle est plus grande et pèse 35 kg de plus sur la balance (1 050 kg contre 1 015) que sa cousine. Par contre, contrairement à la "Miata", qui ne s'essouffle que passés les 7 000 tours, la 124 Spider rend les armes dès 5 500 tours. Le 1.4 est donc (fort logiquement, c'est son architecture qui veut ça) moins pointu et moins sportif dans l'âme. On peut lui préférer le caractère des 4 cylindres nippons, c'est mon cas, mais je n'en ferais pas une généralité.

La consommation n'est pas non plus le point fort de ce Multiair, Avec un minimum de 8 litres en conduite hyper tranquille et plutôt 9,5 litres en moyenne (moteur non encore rodé cependant), il est à classer parmi les gloutons.

 

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Tempérament moteur différent, mais agrément de conduite de haut vol

Côté agrément de conduite, la direction est un régal de précision, et permet de placer le train avant au millimètre dans les courbes, larges comme serrées. Le maniement du levier de vitesses est un délice. On retrouve sans surprise le petit levier à débattement court de la Mazda, qui représente ce qui se fait de mieux en termes de manipulation.

Les suspensions sont par contre réglées pour un plus grand confort. C'est bien le cas, et ça n'est pas un problème, au contraire. La 124 est moins ferme que la MX-5, mais aussi que son autre concurrente la Mini roadster. Plus moelleuse certes, mais ce n'est pas non plus le sofa, et la caisse se tient très bien. Pas de roulis intempestif à signaler, et un comportement qui reste sain et accrocheur en toutes circonstances, du moins sur le sec. Au quotidien, c'est plus agréable.

Capotée, la 124, comme la MX-5, ne brille pas par son insonorisation, mais est tout de même un peu plus discrète grâce à un moteur qui monte moins dans les tours et fait un bruit plus feutré que les atmos Mazda (merci le turbo). La toile se met en place et s'escamote toujours en un tournemain. Il ne faut pas plus de 3 secondes pour rouler dans le vent, et à peine plus pour se recouvrir en cas de mauvais temps. Cette capote est tout simplement la plus rapide et facile à manipuler du marché. Et l'ergonomie générale est soignée.

 

Si l'on excepte le tempérament différent et moins sportif du moteur, cette 124 représente finalement peut-être un meilleur compromis au quotidien que la Mazda qui lui prête ses dessous. Un comble. Fiat aurait-il réussi à faire mieux que Mazda sur son terrain de prédilection ? Il semble bien que oui. Une surprise. Bonne.

Photos (33)

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