
Après un début d'année difficile, Mitsubishi annonce un plan de relance à moyen terme baptisé "Small but beautiful". La marque nippone veut réduire l'activité en Europe et en Amérique pour se recentrer sur l'Asie.

Après un début d'année difficile, Mitsubishi annonce un plan de relance à moyen terme baptisé "Small but beautiful". La marque nippone veut réduire l'activité en Europe et en Amérique pour se recentrer sur l'Asie.

Le patron de Mitsubishi, Osamu Masuko, laisse planer un drôle de doute sur la présence même de la marque en Europe, qu'il juge incertaine. En plein climat de restructuration au sein de l'Alliance, Mitsubishi pourrait donc se cantonner sur d'autres marchés.

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L'Alliance dévoile aujourd'hui son nouveau plan stratégique, qui va mener vers une meilleure coopération entre Renault, Nissan et Mitsubishi. Il va surtout y avoir une distribution plus claire des rôles, avec notamment des modèles développés par une marque et adaptés par les autres.

Plusieurs conférences de presse auront lieu la semaine prochaine pour dévoiler les nouveaux plans stratégiques de l'Alliance, de Nissan et de Renault.

Selon Les Échos, le conglomérat Mitsubishi Corp pourrait entrer au capital de Renault, à hauteur de 10 %. Une opération qui vise à renforcer et apaiser les liens dans l'Alliance.

Au ralenti depuis trop longtemps, l'Alliance a défini de nouvelles règles pour se relancer au plus vite. Chaque grande marque prendra la main sur une région clé et sur le développement d'une nouvelle technologie, qu'elle partagera.

Est-ce enfin le calme après une longue tempête pour l'Alliance franco-japonaise ? Celle-ci semble se remettre sur de bons rails après la valse des dirigeants. Renault, Nissan et Mitsubishi devraient notamment créer une nouvelle société commune de recherche et développement.

Il est de bon ton d’accuser la justice japonaise de s’obstiner, de torturer et d’infliger les pires sévices (mentaux) à l’ex-PDG de l’Alliance. Mais non seulement la procédure, celle d’un pays démocratique, est respectée, mais l’homme a quelques bonnes raisons de se les voir infliger.

Déjà démis de ses fonctions de président de Nissan après son arrestation le 19 novembre dernier, Carlos Ghosn restait administrateur du groupe. Ce lundi, une assemblée générale extraordinaire des actionnaires, seuls habilités à le destituer, a révoqué officiellement celui qui a tenu les rênes pendant 20 ans.

Les dirigeants de Renault, Nissan et Mitsubishi ont annoncé la création d'un nouveau conseil qui doit simplifier l'organisation entre les membres de l'Alliance et les remettre sur un pied d'égalité. Un changement important sur la forme, moins sur le fond.
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